Une vue du site du futur campus Théodora aux Aygalades © DR
Contretemps pour Théodora, le projet de campus numérique de Jaguar Network dans les quartiers nord de Marseille. Dans un arrêté pris le 22 octobre 2020, le préfet des Bouches-du-Rhône a en effet imposé à Kevin Polizzi de réaliser une étude d’impact en amont de sa demande de permis de construire. Une exigence motivée par l’absence d’études sur les impacts du programme sur l’environnement, pointant pêle mêle les enjeux en matière de qualité de l’air, de risque d’inondation, de nuisances sonores, de trafic routier et de pollution des sols... Autant de lacunes que conteste le promoteur qui a déposé le 18 décembre 2020 un recours gracieux devant le représentant de l’Etat. Dans son argumentaire, le fondateur de Jaguar Network joint de nouvelles études tendant à démontrant la faible empreinte environnementale de ce campus de 17.621 mètres carrés (en 6 bâtiments) qu’il souhaite faire pousser sur une emprise (1,66 ha) aujourd’hui occupée par des entrepôts et d’anciens locaux de l’AP-HM, près du boulevard du Capitaine Gèze dans le quartier des Aygalades (14e).
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Dans sa requête auprès du préfet, Kevin Polizzi insiste sur l’urgence à obtenir un sésame, tenu qu’il est de respecter l’échéance du 21 janvier 2021 fixée par la ville de Marseille dans le cadre du permis de construire initial : son dossier, pour être définitivement validé, doit en effet contenir le feu vert de l’Etat l’exonérant de la réalisation d’une étude d’impact. Sur le papier, le représentant de l’Etat dispose en effet d’un délai de deux mois pour répondre aux recours gracieux. Soit jusqu’au 18 février 2021. Trop tard pour le permis de construire...
Le projet Théodora est porté par la Foncière Jaguar, filiale immobilière du groupe de Kevin Polizzi. Le projet conçu par les agences Carta & Associés (Marseille) et VLEG (Martigues) prévoit la réalisation d’un campus à haute qualité environnementale (HQE) regroupant cinq immeubles de 4 étages contigus le long de l’avenue des Aygalades avec un parking souterrain (435 places), un rez-de-jardin ouvert sur le parc et le ruisseau des Aygalades.
En complément, le long du ruisseau, l’opérateur télécom prévoit de construire un sixième immeuble de trois étages sur des pilotis. Ce pavillon central serait relié au reste du bâti via une passerelle. L’ensemble du campus serait inséré au milieu d’un parc urbain (« l’Amphi-Parc » - 7.500 m2) remettant en scène le cours d’eau aujourd’hui partiellement enterré.
Le projet Théodora est porté par la Foncière Jaguar, filiale immobilière du groupe de Kevin Polizzi. Le projet conçu par les agences Carta & Associés (Marseille) et VLEG (Martigues) prévoit la réalisation d’un campus à haute qualité environnementale (HQE) regroupant cinq immeubles de 4 étages contigus le long de l’avenue des Aygalades avec un parking souterrain (435 places), un rez-de-jardin ouvert sur le parc et le ruisseau des Aygalades.
En complément, le long du ruisseau, l’opérateur télécom prévoit de construire un sixième immeuble de trois étages sur des pilotis. Ce pavillon central serait relié au reste du bâti via une passerelle. L’ensemble du campus serait inséré au milieu d’un parc urbain (« l’Amphi-Parc » - 7.500 m2) remettant en scène le cours d’eau aujourd’hui partiellement enterré.
2 ans de travaux
Le futur campus numérique devrait accueillir à terme des laboratoires de recherche, de développement, d’innovation et de nouvelles technologies, de la formation, un business center, des bureaux et autres espaces de coworking, des commerces, des espaces de restauration, une salle de sport et un pôle résidentiel. Environ 1 000 emplois directs et 2 500 emplois autour de « l’écosystème digital » sont attendus à court terme.
Kevin Polizzi espère être en mesure de lancer les travaux au début 2022. Le chantier qui démarrera par la démolition des bâtiments existants (9.294 m2) devrait durer deux ans.
Kevin Polizzi espère être en mesure de lancer les travaux au début 2022. Le chantier qui démarrera par la démolition des bâtiments existants (9.294 m2) devrait durer deux ans.
L'investissement qui se monte à quelque 100 millions d’euros sera pris en charge par la foncière Jaguar Network et les partenaires bancaires du groupe, le CIC en tête.