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Gérald Passédat est cette année parrain de l’évènement « les chefs à Saint-Tropez », qui entame sa troisième édition. « Raconter sa propre vision de sa région est à mon sens essentiel pour tout cuisinier. La cuisine doit être le garant d’une culture d’intelligence, de choix de nos producteurs et prendre en considération la culture bio et la pêche raisonnée. La cuisine provençale est un catalyseur de la Méditerranée » évoque le chef qui a obtenu sa 3ème étoile en 2008 pour le Petit Nice Passédat.
Un patronage évident au vu de sa place dans l’écosystème gastronomique. « Nous avons, dans cette ville, le plus grand nombre de réservation par The Fork en France et le plus grand nombre d’ouverture de restaurants » souligne Stanislas Leblanc, directeur des relations extérieurs de The Fork.
Dans le détail, des chefs renommés tels qu’Arnaud Donckele, chef aux trois étoiles du Cheval Blanc, Frédéric Anton, Alexandre Mazzia, Stéphanie Le Quellec, Guillaume Gomez et bien d’autres ont contribué à 3 jours d’échanges et de partage sur la place des Lices de Saint-Tropez. La manifestation a pour ambition d’attirer un tourisme en quête de vraies valeurs et d’authenticité autour de nombreuses activités telles que le marché de producteurs, l’achat de produits locaux, les démonstrations culinaires de chefs d’ici et d’ailleurs, le concours de pâtisserie, autour de la célèbre tarte Tropézienne, une première cette année parrainée par Maxime Frédéric, chef pâtissier de l’hôtel Cheval-Blanc Paris. On y a vu aussi des battles, mention spéciale à celle sur l’aïoli, un tournoi de pétanque chefs/producteurs, un dîner à quatre mains, un banquet de producteurs et un déjeuner caritatif pour l’association Solidarité Paysans. Il s’agit pour chacun d’aller à la rencontre de ceux qui créent et perpétuent les savoir-faire, notamment les producteurs locaux, au nombre de 120 cette année.
Les producteurs locaux, au cœur de la cuisine
Au programme : saveurs sucrées et salées, coutellerie, artisanat local… « Nous voulons promouvoir une philosophie de travail basée sur l’excellent et sur le respect de l’environnement, pour permettre aux jeunes générations d’acquérir les valeurs de ces métiers, le savoir-faire et les bonnes habitudes alimentaires. C’est aussi pour nous l’occasion de créer de la relation humaine, de la bienveillance, de la curiosité et de susciter des vocations sur l’ensemble des filières » témoigne Pascale Perez, organisatrice de l’évènement. « L’initiative promeut les liens entre chefs et producteurs. Cela fait 12 ans que je vis et travaille à Saint-Tropez et j’ai rencontré plein de producteurs épatants, mais cela s’est fait par hasard, ce qui n’est pas normal. Ils doivent être connus, avoir pignon sur rue ! Les chefs de leur côté doivent faire des efforts et changer leur façon de travailler en acceptant les contraintes de la petite production » reprend Vincent Maillard, chef de cuisine de Lily of the Valley.
« Les cuisiniers doivent aller au plus près des producteurs, ils doivent quitter leurs cuisines et tourner le dos à l’industrie. Nous devons être à côté de ceux qui galèrent, nous invitons les producteurs et éleveurs à ne pas avoir peur et à franchir les portes de nos maison pour nous proposer le fruit de leur travaille « , détaille Eric Canino chef doublement étoile de la Réserve.
Un patronage évident au vu de sa place dans l’écosystème gastronomique. « Nous avons, dans cette ville, le plus grand nombre de réservation par The Fork en France et le plus grand nombre d’ouverture de restaurants » souligne Stanislas Leblanc, directeur des relations extérieurs de The Fork.
Dans le détail, des chefs renommés tels qu’Arnaud Donckele, chef aux trois étoiles du Cheval Blanc, Frédéric Anton, Alexandre Mazzia, Stéphanie Le Quellec, Guillaume Gomez et bien d’autres ont contribué à 3 jours d’échanges et de partage sur la place des Lices de Saint-Tropez. La manifestation a pour ambition d’attirer un tourisme en quête de vraies valeurs et d’authenticité autour de nombreuses activités telles que le marché de producteurs, l’achat de produits locaux, les démonstrations culinaires de chefs d’ici et d’ailleurs, le concours de pâtisserie, autour de la célèbre tarte Tropézienne, une première cette année parrainée par Maxime Frédéric, chef pâtissier de l’hôtel Cheval-Blanc Paris. On y a vu aussi des battles, mention spéciale à celle sur l’aïoli, un tournoi de pétanque chefs/producteurs, un dîner à quatre mains, un banquet de producteurs et un déjeuner caritatif pour l’association Solidarité Paysans. Il s’agit pour chacun d’aller à la rencontre de ceux qui créent et perpétuent les savoir-faire, notamment les producteurs locaux, au nombre de 120 cette année.
Les producteurs locaux, au cœur de la cuisine
Au programme : saveurs sucrées et salées, coutellerie, artisanat local… « Nous voulons promouvoir une philosophie de travail basée sur l’excellent et sur le respect de l’environnement, pour permettre aux jeunes générations d’acquérir les valeurs de ces métiers, le savoir-faire et les bonnes habitudes alimentaires. C’est aussi pour nous l’occasion de créer de la relation humaine, de la bienveillance, de la curiosité et de susciter des vocations sur l’ensemble des filières » témoigne Pascale Perez, organisatrice de l’évènement. « L’initiative promeut les liens entre chefs et producteurs. Cela fait 12 ans que je vis et travaille à Saint-Tropez et j’ai rencontré plein de producteurs épatants, mais cela s’est fait par hasard, ce qui n’est pas normal. Ils doivent être connus, avoir pignon sur rue ! Les chefs de leur côté doivent faire des efforts et changer leur façon de travailler en acceptant les contraintes de la petite production » reprend Vincent Maillard, chef de cuisine de Lily of the Valley.
« Les cuisiniers doivent aller au plus près des producteurs, ils doivent quitter leurs cuisines et tourner le dos à l’industrie. Nous devons être à côté de ceux qui galèrent, nous invitons les producteurs et éleveurs à ne pas avoir peur et à franchir les portes de nos maison pour nous proposer le fruit de leur travaille « , détaille Eric Canino chef doublement étoile de la Réserve.