Dans la même rubrique
-
40 communes du département menacées de carence pour ne pas avoir produit suffisamment de logements sociaux
-
Paroles de chefs d'entreprise - 2/3
-
Paroles de chefs d'entreprise - 1/3
-
Les entreprises au service du territoire
-
Bilan de la saison touristique dans les Bouches-du-Rhône : cahin-caha mais globalement positif
La décision était attendue. Le secrétaire d’État chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, vient de poser un nouveau jalon crucial sur l’interminable parcours administratif du projet de la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur (LNPCA). Dans une lettre adressée au préfet de région Pierre Dartout et au président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier, il a confirmé la poursuite des grandes étapes des phases 1 et 2 en accord avec le calendrier annoncé et la continuité des études pour les phases 3 et 4 du projet.
La phase 1 porte notamment sur le réaménagement du plateau de la gare de Marseille-Saint-Charles et des voies des faisceaux Est et Ouest qui y convergent et la création d’une nouvelle gare TGV à l’Aéroport de Nice (dotée de 4 voies à quai), des aménagements de la navette toulonnaise. , puis la phase 2 concernera en particulier la réalisation des aménagements entre Cannes et Nice de la navette azuréenne et de la traversée ferroviaire souterraine de Marseille.
La phase 2, prévue à l’horizon 2026, concerne principalement la réaménagement de l’axe Cannes / Nice et le chantier herculéen de la traversée ferroviaire souterraine de Marseille sur près de 8 km.
Près de sept ans de travaux et un investissement estimé à 2,3 milliards d’euros seront nécessaires pour augmenter la capacité de la gare Saint-Charles aujourd’hui proche de la saturation avec 23 trains/heure. La création d’une infrastructure souterraine, nichée 25 mètres sous les quais de la plate-forme existante, coûtera à elle-seule près de 800 millions d’euros.
Cet été, SNCF Réseau, le maître d’ouvrage lancera les études permettant d’établir le dossier d’enquête publique. Une étape décisive qui devrait se dérouler à l’automne 2021, après que le gouvernement ait gravé le projet dans le marbre d’une troisième et ultime décision ministérielle. Suivra alors la déclaration d’utilité publique (DUP), dernier feu vert espéré pour le début de l’année 2023, avant l’entrée en action des pelleteuses.
Reste toutefois une inconnue de taille : le financement. Sur ce sujet, Renaud Muselier ne cache pas son impatience. Le président de la Région dit attendre « la création d’une mission de financement par l’État, qui pourrait prendre la forme d’une société de projet dédiée ». Cette instance « permettrait de fixer les modalités de financement et de définir les futures étapes de cette ligne nouvelle tant attendue ».
JP
La phase 1 porte notamment sur le réaménagement du plateau de la gare de Marseille-Saint-Charles et des voies des faisceaux Est et Ouest qui y convergent et la création d’une nouvelle gare TGV à l’Aéroport de Nice (dotée de 4 voies à quai), des aménagements de la navette toulonnaise. , puis la phase 2 concernera en particulier la réalisation des aménagements entre Cannes et Nice de la navette azuréenne et de la traversée ferroviaire souterraine de Marseille.
La phase 2, prévue à l’horizon 2026, concerne principalement la réaménagement de l’axe Cannes / Nice et le chantier herculéen de la traversée ferroviaire souterraine de Marseille sur près de 8 km.
Près de sept ans de travaux et un investissement estimé à 2,3 milliards d’euros seront nécessaires pour augmenter la capacité de la gare Saint-Charles aujourd’hui proche de la saturation avec 23 trains/heure. La création d’une infrastructure souterraine, nichée 25 mètres sous les quais de la plate-forme existante, coûtera à elle-seule près de 800 millions d’euros.
Cet été, SNCF Réseau, le maître d’ouvrage lancera les études permettant d’établir le dossier d’enquête publique. Une étape décisive qui devrait se dérouler à l’automne 2021, après que le gouvernement ait gravé le projet dans le marbre d’une troisième et ultime décision ministérielle. Suivra alors la déclaration d’utilité publique (DUP), dernier feu vert espéré pour le début de l’année 2023, avant l’entrée en action des pelleteuses.
Reste toutefois une inconnue de taille : le financement. Sur ce sujet, Renaud Muselier ne cache pas son impatience. Le président de la Région dit attendre « la création d’une mission de financement par l’État, qui pourrait prendre la forme d’une société de projet dédiée ». Cette instance « permettrait de fixer les modalités de financement et de définir les futures étapes de cette ligne nouvelle tant attendue ».
JP