"Merci Raymond" a la main verte

Une cité plus verte ! Telle est l’ambition de la start up Merci Raymond, qui se définit comme regroupant des « jardiniers urbains créatifs ». Elle s'applique à redonner vie aux parcs urbains et à mettre du vert dans les rues et les espaces inutilisés. Il s’agit pour son fondateur Hugo Meunier de « faire trembler le béton » en proposant aux collectivités et entreprises ses services de végétalisation dans tous les types d’espaces publics. 
En 8 ans, Merci Raymond,  a atteint le cap des 3 millions d’euros de chiffre d’affaires, réalisés en 2022. La société emploie aujourd'hui une équipe de 45 professionnels. Elle a réalisé plus de 1000 projets de toutes tailles, principalement sur le territoire de l’Ile-de-France, et a ouvert l’année dernière deux bureaux en région, à Marseille et à Bordeaux. Dernière actualité en date, elle vient de rejoindre le groupe Myrium,- anciennement Rougnon - spécialisé dans la rénovation des bâtiments. Un exemple de ce qu'on appelle "Open Innovation", qui allie les savoir-faire et les process de l’entreprise installée à l’agilité de la start up.
 

Pour le groupe Myrium, intégrer ce nouveau métier permet d'être présent dans le domaine de la nécessaire réinvention des villes. Il s’agit d’économiser l’énergie et les matériaux, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de rénover plutôt que de construire et d’adapter la ville aux canicules de plus en plus fréquentes. Avec Merci Raymond, l’ambition est claire : développer des solutions simples, basées sur la nature et le végétal, sans énergie pour fonctionner, qui auront une place de choix dans l’arsenal des possibilités techniques proposées par Myrium. Il s’agit aussi d’apporter des réponses concrètes en matière de lutte contre les ilots de chaleur, de gestion de l’eau, d’isolation ainsi que de biodiversité.
D’ores et déjà, des collaborations communes ont été engagées dans le secteur tertiaire, que ce soit en végétalisation extérieure ou intérieure. Dans les copropriétés, le groupe intervient, avec le dispositif CoprOasis, pour végétaliser les cours intérieures et les toitures, rendre perméables les sols et récupérer les eaux de pluie. Auprès des collectivités locales, il se positionne pour rénover les bâtiments publics, entre toitures végétalisées et jardins partagés.