-
40 communes du département menacées de carence pour ne pas avoir produit suffisamment de logements sociaux
-
Paroles de chefs d'entreprise - 2/3
-
Paroles de chefs d'entreprise - 1/3
-
Les entreprises au service du territoire
-
Bilan de la saison touristique dans les Bouches-du-Rhône : cahin-caha mais globalement positif
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous présenter comme candidat à la présidence de l’Upe 13 Pays d’Arles ?
Ce territoire, que je connais bien, est dans une nouvelle dynamique. J’observe une volonté collective de réussir avec une envie de toutes les parties prenantes de travailler ensemble, y compris avec les autres territoires représentés par l’Upe 13. Tout le monde a compris que personne ne peut s’accomplir s’il reste seul dans son coin. En rencontrant, puis en échangeant avec le président de l’Upe 13, Philippe Korcia, avec qui nous partageons l’envie et la vision, puis avec l’ensemble des acteurs locaux dont j’ai pu mesurer la motivation, ma décision était prise de me porter candidat. Ma mission est claire : consulter, fédérer et développer une vraie stratégie de développement pour ce territoire.
Quelles sont les priorités ?
Ce territoire représente 46 % des BDR. Il est très riche, avec du foncier, un port, des intercommunalités complémentaires avec des communes métropolitaines, c’est une mosaïque complexe et intéressante. La composition même du Conseil territorial est représentative de ce tissu entrepreneurial. Nous devons maintenant œuvrer pour l’aboutissement des projets. Je pense au Grand Marché de Provence pour lequel l’ensemble du monde politique et économique doit se mettre autour de la table dans un climat serein qui passera par du dialogue, et de la pédagogie.
Je pense également au contournement autoroutier d’Arles qui est un projet phare pour l’avenir du territoire. Pour réussir, il faut de la concertation. Et l’Upe 13 a cette capacité extraordinaire de pouvoir faire venir des compétences des autres territoires en fonction des besoins, et de réunir tout le monde autour d’une même table.
Justement, vous êtes déjà engagé auprès d’association d’entrepreneurs, en quoi l’Upe 13 est-elle un moyen d’agir plus ?
Toutes les institutions subissent des cycles. L’Upe 13 est sur un cycle ascendant. Elle a puissamment démontré sa capacité à gérer la crise en amenant des solutions efficaces et immédiates à ses adhérents. Ce syndicat est un outil qui mène les entreprises à l’excellence, en leur faisant développer des marchés et en tissant du lien.
Je suis convaincu que notre socle d’adhérents ne fera que croitre s’il s’appuie sur les valeurs de l’Upe 13 qui ont clairement démontré, à travers la crise ou encore avec le Forum des entrepreneurs, que les entreprises ne peuvent pas rester seules. Ces dernières ont compris qu’elles ont un interlocuteur privilégié pour les défendre, pour les accompagner et pour les mettre en réseau et nous avons d’ailleurs chaque jour des demandes sur nos actions. Je suis issu d’une famille d’entrepreneurs depuis mon arrière-grand-père. Je porte en moi une mentalité familiale qui s’appuie sur une certaine liberté, sur un art de vivre et une volonté de faire avancer les choses. Je suis convaincu que, tous ensemble, nous réussirons à développer un territoire riche et pluriel.