La croisière au long cours de Plastic Odyssey à travers plusieurs continents va démarrer dans quelques semaines. Le transfert des diverses machines spécialisées dans le recyclage des déchets plastiques a commencé de Marseille vers le port de Dunkerque où se situe le bateau. Après un an et demi de travaux dont trois mois en cale sèche, le navire laboratoire de Plastic Odyssey y a été mis à l’eau. Une nouvelle étape dans cette aventure commencée il y 4 ans par Simon Bernard, le président avec ses deux associés Alexandre Dechelotte et Bob Wrignaud pour fédérer les énergies autour du recyclage des plastiques.
« Lors d’une escale à Dakar en tant qu’officier de la Marine Marchande, j’ai perçu l’importance et l’impact des déchets plastiques en mer et j’ai été frappé par la culture du recyclage qui existait dans cette ville », développe Simon Bernard, le président de Plastic Odyssey, structure hybride à la fois association et entreprise à mission. L’idée est lancée : afin de démocratiser le recyclage et encourager l’entrepreneuriat local, Plastic Odyssey réunit environ 300 ingénieurs issus d’une quinzaine de partenariats - entre recycleurs et grands groupes - pour développer des machines faciles à construire en open source. « Notre objectif consiste à produire un catalogue de solutions universelles » reprend Simon Bernard. Au cours de cette épopée maritime qui doit démarrer dans quelques semaines depuis Marseille, le navire de Plastic Odyssey doit aborder - en 3 ans - 30 escales et 3 continents, pour présenter sa dizaine de prototypes réalisés. Ce sont des trieurs, broyeurs, presses hydrauliques proposés sans brevet, c’est-à-dire libres de droit, pour transformer les déchets plastiques en matériaux de construction ou en énergie. Lors de chaque escale, préparée 6 mois à l’avance, afin d’en optimiser l’impact et le rayonnement, l’objectif est de réunir entrepreneurs, étudiants, artisans, collectivités, ingénieurs, afin de tester les process, de former aux machines. « Plastic Odyssey entend fonctionner comme un incubateur. L’idéal serait que chacun fasse sien le système ; nous misons sur un mouvement viral pour encourager la dépollution côtière et la préservation des océans, l’économie circulaire mais aussi l’accès à l’éducation et l’innovation ouverte. Nous luttons aussi pour le développement en encourageant la création d’emploi et ressources utiles localement ». Pourquoi s’implanter à Marseille ? « La mer Méditerranée est particulièrement polluée, les JO auront lieu en 2024 en partie à Marseille, le congrès de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la nature) aura lieu en septembre prochain, le choix de cette ville nous a semblé pertinent ». Avec son statut d’entreprise à mission, Plastic Odyssey fédère les énergies. De nombreuses bonnes volontés entrepreneuriales soutiennent l’initiative en tant que partenaires ou mécènes. On y compte parmi les uns l’Occitane, Clarins, Matmut, Le Crédit Agricole, la Région Sud etc... et au nombre des seconds, Veolia, Showroomprivé.com, Ponant Fondation ou encore Kumsi Tea et bien d'autres encore. Un éclectisme qui en dit long sur la portée de l'initiative !
« Lors d’une escale à Dakar en tant qu’officier de la Marine Marchande, j’ai perçu l’importance et l’impact des déchets plastiques en mer et j’ai été frappé par la culture du recyclage qui existait dans cette ville », développe Simon Bernard, le président de Plastic Odyssey, structure hybride à la fois association et entreprise à mission. L’idée est lancée : afin de démocratiser le recyclage et encourager l’entrepreneuriat local, Plastic Odyssey réunit environ 300 ingénieurs issus d’une quinzaine de partenariats - entre recycleurs et grands groupes - pour développer des machines faciles à construire en open source. « Notre objectif consiste à produire un catalogue de solutions universelles » reprend Simon Bernard. Au cours de cette épopée maritime qui doit démarrer dans quelques semaines depuis Marseille, le navire de Plastic Odyssey doit aborder - en 3 ans - 30 escales et 3 continents, pour présenter sa dizaine de prototypes réalisés. Ce sont des trieurs, broyeurs, presses hydrauliques proposés sans brevet, c’est-à-dire libres de droit, pour transformer les déchets plastiques en matériaux de construction ou en énergie. Lors de chaque escale, préparée 6 mois à l’avance, afin d’en optimiser l’impact et le rayonnement, l’objectif est de réunir entrepreneurs, étudiants, artisans, collectivités, ingénieurs, afin de tester les process, de former aux machines. « Plastic Odyssey entend fonctionner comme un incubateur. L’idéal serait que chacun fasse sien le système ; nous misons sur un mouvement viral pour encourager la dépollution côtière et la préservation des océans, l’économie circulaire mais aussi l’accès à l’éducation et l’innovation ouverte. Nous luttons aussi pour le développement en encourageant la création d’emploi et ressources utiles localement ». Pourquoi s’implanter à Marseille ? « La mer Méditerranée est particulièrement polluée, les JO auront lieu en 2024 en partie à Marseille, le congrès de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la nature) aura lieu en septembre prochain, le choix de cette ville nous a semblé pertinent ». Avec son statut d’entreprise à mission, Plastic Odyssey fédère les énergies. De nombreuses bonnes volontés entrepreneuriales soutiennent l’initiative en tant que partenaires ou mécènes. On y compte parmi les uns l’Occitane, Clarins, Matmut, Le Crédit Agricole, la Région Sud etc... et au nombre des seconds, Veolia, Showroomprivé.com, Ponant Fondation ou encore Kumsi Tea et bien d'autres encore. Un éclectisme qui en dit long sur la portée de l'initiative !