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Pour Capsum... C'est l'Amérique !


Rédigé le Vendredi 11 Septembre 2020 par Marie-Odile Helme


Créée en 2008 par Sébastien Bardon et deux associés, l’entreprise marseillaise Capsum, spécialiste de la microfluidique appliquée au monde de la cosmétique, vient d’implanter une usine écologiquement responsable de 11 000 m2 au Texas, à Austin.


Vue aérienne de l'unité de production Capsum, à Austin
Vue aérienne de l'unité de production Capsum, à Austin
L’ambition de Sébastien Bardon, co-créateur et CEO de Capsum est claire : « devenir fournisseur des plus beaux produits cosmétiques du monde ». Il faut dire que ses clients s’appellent La Prairie, Chanel, LVMH… et que le sérum aux gouttes d’huile d’immortelle mis au point pour l’Occitane est le 2e soin le plus vendu par la marque.
A la base de cette réussite, le concept peu connu de microfluidique consistant à gélifier des gouttes d‘huiles et à les emprisonner dans un réseau d’eau lui-même gélifié. Résultat, des microcapsules semblables à de minuscules perles au toucher unique séduisent une clientèle féminine en demande d’innovation, d’ingrédients naturels et de « sensorialité ». En clair, on parle de « clean-beauty » !
Implantée depuis 2010 sur le technopole de Château-Gombert (récemment installée dans un bâtiment de 7000 m2 sur Héliopolis III, complémentaire de celui d’Héliopolis II, 4300 m2), la start-up devenue une entreprise de 160 salariés, - « 200 d’ici la fin de l’année  malgré des difficultés à recruter » -, qui affiche un CA de 33 M€ dont 30% à l’export, vient de s’installer au Texas.
« Réalisant un quart du business pour des marques américaines comme Elisabeth Arden ou Meaningful Beauty (lancée par Cindy Crawford), il était naturel de s’implanter aux USA, un énorme marché ».
C’est désormais chose faite à Austin d’où la production locale (50 millions d’unités/an) sera dédiée au territoire américain et au Canada.
Alors que 40 collaborateurs sont déjà à pied d’œuvre, ils devraient être 250 à terme dans une unité de production qui se veut un modèle en matière de préservation de l’environnement, véritable « obsession » de Sébastien Bardon.
4000 m2 de panneaux solaires sur le toit, une eau exemptée de toute pollution, puisée à 350 m de profondeur qu’il faut ensuite dessaler, voilà quelques spécificités de cette usine, l’une des premières à être labellisée « Leed ». Côté investissement : « plusieurs dizaines de millions »… On n’en saura pas plus. Idem pour l’identité de l’actionnaire principal, la discrétion est  de mise.
What else ?  Reproduire à Marseille ou dans ses environs  le  concept  américain pour lequel Sébastien Bardon recherche une surface de 5 hectares.



Marie-Odile Helme

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