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Qu’est-ce que le pacte régional d’investissement régional dans les compétences (PRIC) ?
Le pacte d'investissement dans les compétences est le plus grand investissement de formation jamais entrepris en France pour les publics les plus fragiles. Dans cette région, près de 600 M€ sont dédiés à l’objectif de ramener 80 000 personnes éloignées de l’emploi vers les métiers de demain. Pour y parvenir, trois axes sont définis : construire des formations qualifiantes et certifiantes collant aux besoins des entreprises, dispenser des formations de préqualification avec remise à niveau pour les plus fragilisés par exemple en situation d’illettrisme, d’illectronisme, etc., transformer notre offre de formation en revoyant les méthodes pédagogiques, en insistant sur le savoir-être en situation de travail, et en appuyant sur le numérique. On ne peut plus proposer des formations classiques à des décrocheurs scolaires ! Il faut savoir qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 60% des demandeurs d’emploi n’ont pas le bac.
Quels sont actuellement les secteurs d’activité les plus touchés dans la région ?
Dans cette période de crise sanitaire et économique, quatre secteurs sont très touchés : les services à la personne, la santé, le bâtiment et les transports. Les employeurs disent que les recrutements restent difficiles. Ainsi, à Nice où l’économie est centrée sur le tourisme, l’hôtellerie et la restauration, on enregistre 40% d’offres d’emploi en moins qu’il y a deux ans… De grandes difficultés aussi dans le secteur agricole durement frappé par le récent phénomène de gel. Il est certain que les régions plus industrielles résistent mieux.
L’innovation apparaît comme le mot-clé pour ce pacte signé, dans cette région, entre L’Etat et Pôle Emploi…
En effet, et pas seulement en matière de numérique ! Désormais, les formations insistent beaucoup sur le savoir-être en entreprise, demande émanant de 60% des employeurs. Par ailleurs, l’évolution des neurosciences fait que l’on réalise des formations plus courtes et plus efficaces avec les nouvelles technologies : réalité augmentée, simulateurs, tests en entreprises virtuelles. Notre priorité cette année est d’accélérer l’innovation pour mieux répondre aux attentes des entreprises. Nous avons d’ailleurs lancé un appel à projets en direction de ceux qui innovent en matière pédagogique : startups, entreprises, organismes de formation… Il sera clos le 30 juin 2022.
Si notre priorité, à travers le PRIC, est de participer au développement économique (nous sommes coordonnés avec la Région dans la stratégie de l’emploi), notre autre priorité est d’accompagner dans la crise actuelle les demandeurs d’emploi les plus démunis à travers la réforme de l’assurance-chômage et la gestion de dispositifs particuliers mis en place. En bref, nous avons deux mots-clés : innovation et sécurisation du parcours. Pour rappel, dans cette région, nous versons 3,9 milliards d’euros par an à 270 000 demandeurs d’emploi.
Le pacte d'investissement dans les compétences est le plus grand investissement de formation jamais entrepris en France pour les publics les plus fragiles. Dans cette région, près de 600 M€ sont dédiés à l’objectif de ramener 80 000 personnes éloignées de l’emploi vers les métiers de demain. Pour y parvenir, trois axes sont définis : construire des formations qualifiantes et certifiantes collant aux besoins des entreprises, dispenser des formations de préqualification avec remise à niveau pour les plus fragilisés par exemple en situation d’illettrisme, d’illectronisme, etc., transformer notre offre de formation en revoyant les méthodes pédagogiques, en insistant sur le savoir-être en situation de travail, et en appuyant sur le numérique. On ne peut plus proposer des formations classiques à des décrocheurs scolaires ! Il faut savoir qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 60% des demandeurs d’emploi n’ont pas le bac.
Quels sont actuellement les secteurs d’activité les plus touchés dans la région ?
Dans cette période de crise sanitaire et économique, quatre secteurs sont très touchés : les services à la personne, la santé, le bâtiment et les transports. Les employeurs disent que les recrutements restent difficiles. Ainsi, à Nice où l’économie est centrée sur le tourisme, l’hôtellerie et la restauration, on enregistre 40% d’offres d’emploi en moins qu’il y a deux ans… De grandes difficultés aussi dans le secteur agricole durement frappé par le récent phénomène de gel. Il est certain que les régions plus industrielles résistent mieux.
L’innovation apparaît comme le mot-clé pour ce pacte signé, dans cette région, entre L’Etat et Pôle Emploi…
En effet, et pas seulement en matière de numérique ! Désormais, les formations insistent beaucoup sur le savoir-être en entreprise, demande émanant de 60% des employeurs. Par ailleurs, l’évolution des neurosciences fait que l’on réalise des formations plus courtes et plus efficaces avec les nouvelles technologies : réalité augmentée, simulateurs, tests en entreprises virtuelles. Notre priorité cette année est d’accélérer l’innovation pour mieux répondre aux attentes des entreprises. Nous avons d’ailleurs lancé un appel à projets en direction de ceux qui innovent en matière pédagogique : startups, entreprises, organismes de formation… Il sera clos le 30 juin 2022.
Si notre priorité, à travers le PRIC, est de participer au développement économique (nous sommes coordonnés avec la Région dans la stratégie de l’emploi), notre autre priorité est d’accompagner dans la crise actuelle les demandeurs d’emploi les plus démunis à travers la réforme de l’assurance-chômage et la gestion de dispositifs particuliers mis en place. En bref, nous avons deux mots-clés : innovation et sécurisation du parcours. Pour rappel, dans cette région, nous versons 3,9 milliards d’euros par an à 270 000 demandeurs d’emploi.