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Deux entreprises provençales lancent le premier Pastis au Spigol


Rédigé le Jeudi 15 Décembre 2022 par Marie-Odile Helme


La Maison Ferroni (Aubagne) et l’entreprise marseillaise Cepasco Spigol marient deux produits emblématiques pour une recette inédite et innovante.


De g à dr : Aurélien Mondon, maître de chai (Maison Ferroni), Nathalie Fossati (Maison Ferroni) et Delphine Grégoire (Cepasco Spigol)©MOH
De g à dr : Aurélien Mondon, maître de chai (Maison Ferroni), Nathalie Fossati (Maison Ferroni) et Delphine Grégoire (Cepasco Spigol)©MOH
C’est d’une belle rencontre en juin 2022 qu’est née cette idée originale : produire un pastis au Spigol, ce mélange d’épices bien connu des cuisinières du Sud qui parfume le riz, et notamment la paëlla. Six mois plus tard, la fameuse boite jaune et rouge qui emballe la bouteille de ce pastis « différent » se trouve chez les cavistes, dans les hôtels-restaurants et épiceries fines de toute la région, avant de rayonner, dès janvier 2023, sur l’ensemble de l’Hexagone. « Le Spigol (mélange de safran, curcuma, piment fumé et piment doux…) agit comme un exhausteur de goût du pastis Ferroni pour mettre en valeur ses plantes fraîches (anis, réglisse, menthe verte, thym) et apporter de la rondeur », souligne Delphine Grégoire, directrice marketing-développement chez Cepasco Spigol.  Le résultat est une « vraie rupture gustative » pour Nathalie Fossati, dirigeante associée et directrice marketing-commercial de la Maison Ferroni.
A l’origine, le nom de ce produit qui colore et parfume les plats, est né en 1899* de la contraction entre le nom de son créateur, Frédéric Espig, et le mot « Gold », référence à l’or rouge qu’est le safran (3% dans la composition). Aujourd’hui, l’usine Cepasco implantée à Gémenos (80 salariés, CA : 24,5 M€, 2 500 tonnes commercialisées chaque année chez 5 000 à 6 000 détaillants et en GMS) produit 200 épices du monde et de Provence.  
Quant à la Maison Ferroni, installée depuis 2011 au Château des Creissauds à Aubagne (16 salariés, CA : 2 M€), elle élabore une gamme de spiritueux historiques avec un fort ancrage territorial, cultivant ses propres plantes sur son domaine. Si l’on connait bien le côté créatif et avant-gardiste de Guillaume Ferroni, son fondateur, également historien des spiritueux, il s’agit par contre d’une « première » pour le triturateur d’épices marseillais, lequel précise que tous deux ont « les mêmes valeurs », particulièrement les circuits courts et matières premières naturelles. 
 
*Dès 1876, Antoine Espig avait fondé la société le Spigol pour commercialiser le safran d’Espagne dans toute l’Afrique du Nord.




Marie-Odile Helme




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