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Naissance de l’association IRA2E, référence pour l’agriculture durable


Rédigé le Lundi 13 Février 2023 par Marie-Odile Helme


Actif dans la région depuis plus de 10 ans, l’Inter-Réseau Agriculture Energie Environnement (IRA2E) a désormais adopté le statut d’association. Objectif ? Apporter, avec ces 7 partenaires, une réponse encore plus adaptée à l’agriculture très menacée par les changements climatiques en Provence-Alpes-Côte d’Azur.


Les partenaires de l’IRA2E lors du lancement de la nouvelle association. Photo©Geres
Les partenaires de l’IRA2E lors du lancement de la nouvelle association. Photo©Geres
Né des programmes régionaux AGIR et AGIR+ (2007-2012) « Vers 100 exploitations exemplaires », l’IRA2E réunit sept têtes de réseau  :  le réseau Bio de Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Geres, le Cript PACA, la Chambre d’agriculture PACA, la Filière cheval, la Maison régionale de l’élevage et Solagro.
En adoptant récemment le statut d’association loi 1901, ce collectif engagé se positionne comme référence régionale capable de répondre à toutes les questions dans le domaine de l’agriculture sur les thématiques de l’énergie, de l’environnement et du climat. « Grâce aux 7 têtes de réseau qu’il regroupe l’IRA2E, conseille, accompagne et développe des projets financés en partie par l’Ademe PACA et la Région Sud. Le nouveau statut permet de gagner en visibilité et notoriété afin de démultiplier les actions communes à l’ensemble de ses partenaires et mutualiser les chantiers pilotes en région mais aussi sur d’autres territoires », détaille Amélie Himpens, chargée de projets biomasse, énergie, agriculture, territoire, climat au sein du Geres. 
Parmi les actions-phares menées par l’association en matière de transition agricole et d’alimentation durable, on peut citer, outre le développement des alternatives au brûlage à l’air libre des résidus de culture, les actions d’économie d’énergie en agriculture, etc., trois projets initiés en 2022. Il s’agit du développement de la consigne des bouteilles et contenants en verre utilisés en agriculture (Vaucluse, Var), du suivi des performances de quatre chambres froides bâties en éco-matériaux (ferme pilote en agroforesterie dans le Vaucluse) et de la substitution des engrais azotés par l’introduction de légumineuses (Alpes de Haute-Provence.
Il faut souligner que dans notre région, on relève + 14% de consommation énergétique moyenne par hectare cultivé, comparé au reste de la France.




Marie-Odile Helme




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