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La réunion avec le secrétaire d'État Alain Griset a tourné court ce 25 septembre après midi. Ce dernier a simplement rappelé le relèvement du Fonds de solidarité des Entreprises de 1500 à 10 000 € sans annoncer le report de fermeture des restaurants tant réclamé à Marseille, seule métropole à subir une telle décision du gouvernement. Très rapidement, les représentants du monde économique et les professionnels de la restauration ont claqué la porte sous le coup de la colère et de la déception. « Nous venons de quitter la séance en solidarité avec l’industrie hôtelière car le gouvernement ne veut pas entendre nos revendications. Nous sommes contre cette fermeture unilatérale et arbitraire. Nous demandons un report d'une semaine pour pouvoir se retourner. Nous ne voulons pas d’aides mais juste travailler », a déclaré Jean-Luc Blanc, premier vice-président de la CCI AMP et gérant des cafés Henry Blanc.
Plus remonté que jamais, Bernard Marty, président de l’UMIH13, entend aller au front pour empêcher la fermeture des établissements marseillais. « Nous avons quitté brutalement la réunion. Le sujet n’était pas comment garder les bars, restaurants et hôtels ouverts mais comment les rémunérer sous forme de saupoudrage. Nous avons proposé de renforcer un peu plus les mesures sanitaires dans nos restaurants. Le gouvernement veut que nous fermions sans discuter. Et bien, comme ils refusent le dialogue allons utiliser toutes les voies pour nous faire entendre car il est hors de question que nous fermions. Dès lundi nous lancerons des actions visibles », promet le porte-parole d’une profession à terre. Parmi les voies de recours, l’action en justice est envisagée dès la publication du décret annonçant la fermeture des bars et restaurants à compter, selon nos sources, de dimanche soir.
L’action devrait être menée par le président de la Région Sud qui a annoncé vouloir déposer un référé devant le tribunal administratif de Marseille. « Le covid de la nuit ne doit pas être la seule cible. Pourquoi traiter les bars et les restaurants de façon globale et absolue quand on regarde ces chiffres que vous diffusez vous-même et que le porte-parole du gouvernement met en doute », a déclaré Renaud Muselier devant le ministre de la santé Olivier Veran lors d’une ultime réunion vendredi en fin d’après-midi en préfecture. L’élu a également demandé un relèvement de l’aide à 15 000 €.
Plus remonté que jamais, Bernard Marty, président de l’UMIH13, entend aller au front pour empêcher la fermeture des établissements marseillais. « Nous avons quitté brutalement la réunion. Le sujet n’était pas comment garder les bars, restaurants et hôtels ouverts mais comment les rémunérer sous forme de saupoudrage. Nous avons proposé de renforcer un peu plus les mesures sanitaires dans nos restaurants. Le gouvernement veut que nous fermions sans discuter. Et bien, comme ils refusent le dialogue allons utiliser toutes les voies pour nous faire entendre car il est hors de question que nous fermions. Dès lundi nous lancerons des actions visibles », promet le porte-parole d’une profession à terre. Parmi les voies de recours, l’action en justice est envisagée dès la publication du décret annonçant la fermeture des bars et restaurants à compter, selon nos sources, de dimanche soir.
L’action devrait être menée par le président de la Région Sud qui a annoncé vouloir déposer un référé devant le tribunal administratif de Marseille. « Le covid de la nuit ne doit pas être la seule cible. Pourquoi traiter les bars et les restaurants de façon globale et absolue quand on regarde ces chiffres que vous diffusez vous-même et que le porte-parole du gouvernement met en doute », a déclaré Renaud Muselier devant le ministre de la santé Olivier Veran lors d’une ultime réunion vendredi en fin d’après-midi en préfecture. L’élu a également demandé un relèvement de l’aide à 15 000 €.