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À l’occasion de sa campagne de crowdfunding, Econostrum.info organisait un débat sur la réalité de l’espace méditerranéen et ses perspectives de développement dans un moment où il est agité de multiples conflits. Extraits choisis.
De l’avis unanime des intervenants, la réalité de l’espace méditerranéen n’est pas à remettre en cause, même si la Méditerranée revêt un aspect mythique. « Je revendique le mythe. Le mythe est un récit sacré et la Méditerranée s’inscrit dans cette définition. Mais au-delà du mythe, il y a une réalité qui s’exprime à travers des traits communs, comme la parole, l’altérité, les échanges, l’importance de la famille, de la communauté…», constate ainsi Louis Aloccio, vice-président de l’Ascame (Association des CCI de la Méditerranée) et de la CCIMP.
Et tous sont optimistes sur son développement. « La Méditerranée va se reconstruire selon un nouveau modèle », espère ainsi Jean-Louis Reiffers, président du comité scientifique de Femise (Institut de la Méditerranée). « Les révolutions arabes ont changé les choses. La Tunisie, notamment, peut donner l’exemple d’une troisième voie, entre le tout marché ou le tout planifié », lui répond en écho Emmanuel Noutary, délégué général d’Anima Investment Network. « Je crois à une Méditerranée qui reposerait sur une utopie de paix et de prospérité en exploitant l’une de ses principales richesses : la diversité », commente pour sa part Jean-François Coustillère, président de l’association Euromed-IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale). « Le mythe de la Méditerranée est lié à la géographie et à l’histoire. Sa réalité s’installe grâce aux actions et, dans ce cadre, Marseille à un rôle fondamental à jouer », explique enfin Pierre-André Massis, délégué général de l’Ocemo (Office de coopération économique pour la Méditerranée et l’Orient).
Quel rôle pour les médias ?
Un rôle important pour le développement de l’espace méditerranéen, un média comme Econostrum.info doit aussi le jouer. Créé il y a 7 ans, ce média d’information est le seul à investiguer la réalité de l’économie méditerranéenne. « La presse et plus généralement la gestion de l’information dans les pays de la rive sud de la Méditerranée n’ont pas la qualité de la presse française. Il est donc essentiel de faire passer notre savoir-faire et de rapprocher les journalistes de tout le pourtour méditerranéen », constate Jean-François Coustillère. « Un média comme Econostrum.info peut aussi combler l’énorme déficit d’intégration Sud/Sud. Les entrepreneurs algériens, par exemple, ne connaissent pas les possibilités d’investissement au Maroc », commente Emmanuel Noutary. Enfin pour Pierre-André Massis, « au-delà de la transmission d’informations, il faut apporter un questionnement en profondeur sur le modèle de développement qui peut s’appliquer aux pays de la rive Sud de la mare nostrum. »
C’est pour toutes ces raisons qu’Econostrum.info lance une campagne de crowdfunding sur https://fr.ulule.com/econostrum-info/.
Sylvie Martin
Photos © SM: Louis Aloccio, vice-président de l’Ascame et de la CCIMP, Jean-Louis Reiffers, président du comité scientifique de Femise, Jean-François Coustillère, président de l’association Euromed-IHEDN, Pierre-André Massis, délégué général de l’Ocemo et Emmanuel Noutary, délégué général d’Anima Investment Network
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