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A l’occasion de la campagne présidentielle, l’UPE 13 par la voix de son président Johan Bencivenga réclame la création d’une délégation de service public pour que la gestion du GPMM revienne à des acteurs privés locaux.
L’UPE 13 pousse la logique de la création d’un hub de business vers l’international grâce à une gestion stratégique globale des deux grands équipements structurants du territoire. Le premier c’est l’aéroport qui sera privatisé et « qui ne doit pas tomber dans l’escarcelle d’investisseurs internationaux qui n’en feraient qu’un outil de transit et un centre de profit sans bénéfice pour le territoire ». Le second c’est le Port « dont la gestion doit revenir aux acteurs locaux par la rétrocession des basins Est et Ouest du GPMM à travers une concession ou une DSP. Qui mieux que nous peut avoir une vision globale et stratégique de cet outil et optimiser le potentiel de l’hinterland portuaire en fonction des enjeux en matière de logistique et en créant de l’accessibilité ? ». L’idée d’un éco système portuaire et maritime allant de Port-Saint-Louis à La Ciotat fait donc son chemin avec l’opportunité de créer par exemple une école de la réparation navale qui fait grandement défaut. Idem pour une desserte en transport en commun reliant le Port, l’aéroport et les gares. L’Etat pour réduire son déficit qui le conduit déjà à vendre ses aéroports suivra-t-il cette recommandation en délégant à des acteurs locaux la gestion du GPMM ? Un bon sujet de réflexion pour les candidats aux législatives.
Thierry Debaille
tdebaille