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Damien Leclère, commissaire priseur et fondateur de la maison de Vente éponyme à Marseille accroit sa notoriété et entre dans le Top 20 du Conseil des ventes.
La maison de vente Damien Leclère a franchi un cap?
Oui. Nous avons fait notre entrée dans le top 20 du conseil des ventes. Ce qui représente une croissance de 76 % et nous a permis de gagner quatorze places depuis l’année dernière sur 450 maisons de vente. C’est un challenge. Nous sommes la seule maison de vente en province et ce dans un marché très concentré autour de 3 acteurs, Christie’s, Sotheby’s et Artcurial. Il est vrai aussi que nous avons enregistré une très bonne année 2015, en forte croissance, après la précédente qui avait été plus difficile. Nous avons réalisé 40 ventes avec catalogue, ce qui représente l’édition d’un catalogue par semaine hors mois d’été. En 2015, le montant de nos ventes frais compris s’est élevé à 11 millions d’euros.
Depuis l’année dernière vous intervenez à l’hôtel des ventes de Drouot ?
La société des commissaires priseurs a entrouvert ses portes à deux homologues de province dont je suis. C’est un avantage évident de participer au développement de Drout et de pouvoir amorcer une activité pérenne à Paris. Ce qui s’accompagne d’une expansion. Nous avons recruté et ouvert de nouveaux départements. Ce sont l’art de vivre en 2015, un autre dédié aux voitures de collections cette année. Ce sont des domaines très concurrentiels qui ont le vent en poupe.
Vous définissez votre métier comme celui d’un chercheur de trésor ?
L’objectif aujourd’hui n’est pas de trouver des acheteurs. Puisque le marché de l’art s’est mondialisé avec en moyenne 45 % d’étrangers acquéreurs. Tout l’enjeu consiste à identifier des vendeurs. A ce titre, notre ancrage marseillais s’avère déterminant puisque cela représente 50 % de nos sources. C’est un travail de fourmi, de réseau avec une part de chance. Il n’est pas rare de partir pour expertiser un tableau et de découvrir un vase précieux. D’où la volonté de rayonnement de notre maison de vente qui soutient la création contemporaine, accueille des artistes en résidence et assure conférences et expositions. Au delà de son patrimoine, Marseille est aussi un foyer de création ouvert sur le monde et l’avenir.
Fabienne Berthet
Photo : Depuis 2015, le marseillais Damien Leclère tape du marteau à Drouot
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