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Aix : L’Hôpital privé de Provence ouvrira en mars 2019


Rédigé le Vendredi 21 Octobre 2016 par oolive




Elus et dirigeants de la Polyclinque Rambot ont lancé les travaux du futur ''Hôpital privé de Provence'' ce 14 octobre. Un établissement ultra-moderne (300 places) qui lèvera le rideau au printemps 2019.

Huit ans après le feu vert de l’Agence régionale de santé (ARS) et six ans après l’obtention du permis de construire, les dirigeants de la polyclinique Rambot ont posé, ce 14 octobre, la première pierre du futur « Hôpital privé de Provence ». Freiné par une myriade de recours des riverains, le projet aura mis les nerfs de ses promoteurs à rude épreuve. « On aura perdu six ans », a soufflé le Dr Jean Lacoste, PDG de la société de la Polyclinique du parc Rambot (PPR) juste avant manier la truelle aux côtés des élus aixois.

L’horizon judiciaire enfin dégagé, les pelleteuses sont en fait entrées en action dès le mois de juillet sur le site (17 ha), adossé au massif du Montaiguet, le long de la RD7. Deux ans de travaux pilotés par le cabinet d’architectes AIA (Nantes) et un investissement de 85 M€ TTC* seront nécessaires pour donner naissance à ce nouvel établissement ultra-moderne (300 lits et places). Un équipement qui sera le fruit du regroupement de la polyclinique du Parc Rambot (217 lits) et de la clinique La Provençale (125 lits), deux structures aujourd’hui à l’étroit dans leurs locaux des années 70, à l’orée du centre ville (57 000 passages en 2015).

Un plateau technique ultra-moderne

Le nouvel hôpital privé sera évidemment plus spacieux que l’actuelle clinique Rambot-Provençale (27.000 m2 contre 17.000 m2 pour les deux cliniques). « Surtout, il disposera d’un plateau technique ultra développé avec 25 salles d’opérations favorisant la prise en charge ambulatoire, désormais la norme dans les pays d’Europe du Nord », précise le Dr Lacoste. Une évolution qui voit désormais 61% des patients opérés en ambulatoire. « Avec notre nouvel outil, on espère faire grimper ce chiffre à 70% », affirme le médecin. 

Autre atout : les patients ayant besoin d’une simple consultation en médecine de ville n’auront plus à se perdre dans le dédale des couloirs de la clinique : ils pourront aller rencontrer leur praticien dans la « maison médicale » (5 000 m2), une structure de trois petits bâtiments posée devant l’hôpital.

Avant de pouvoir bénéficier de cette nouvelle offre de soin, les patients devront...  patienter jusqu’en mars 2019. Une échéance inscrite en lettres grasses sur l’agenda des 480 collaborateurs de la clinique.

Jacques Poulain

* Le projet est financé par la société de la PPR et par un prêt de 50 M€ souscrit auprès d’un pool bancaire regroupant le Crédit Mutuel CIC, la Bpi, la SMC, LCL et Natexis.

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