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Retour à l’ordinaire. Après la pic de 2017, année au cours de laquelle 154.000 mètres carrés de bureaux avaient été placés, le marché tertiaire d’Aix-Marseille est revenu dans des basses eaux en 2018 : l’an dernier, 124.000 mètres carrés de locaux ont été transactés, chiffre en baisse de 20% selon le dernier baromètre de BNP Paribas RE. Ce résultat décevant tranche avec la bonne tenue du marché tertiaire hexagonal qui a progressé de 5% en 2018, observe BNP Paribas RE.
La deuxième ville du pays peine à tenir son rang : son score la situe à la cinquième place des métropoles de province, à des années lumières de Lyon (331.000 m2 placés, + 30% par rapport à 2017) et de Lille (280.000 m2, +30%), les deux locomotives du marché régional. Aix-Marseille est également devancée par Toulouse (178.000 m2) et Bordeaux (151.000 m2).
Dans ce contexte marqué par une pénurie d’offre neuve, Marseille se distingue de manière assez paradoxale. La plus grande ville de province affiche le loyer « top » le plus élevé du pays (hors Paris) : les 320 euros/m2 HT/HC/an payés par la CCIMP pour son sky center installé aux deux derniers niveaux de la tour La Marseillaise.
JP.
oolive