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Après sept mois de propositions artistiques autour du thème de l’amour, MP 2018, sorte d’écho de MP 2013 initié par les entreprises et acteurs culturels du territoire, a mis un point final à sa programmation lors d’une soirée dans le jardin du Pharo.
1,2 million. C’est le nombre de spectateurs qui ont vibré entre le 14 février dernier et le 2 septembre pour une saison artistique foisonnante, programmée de Marseille à Arles, d’Aubagne à Martigues, de Salon-de Provence à Miramas, d’Istres à Aix-en-Provence (cette dernière, malgré son refus de contribution financière, a offert son cadre via ses acteurs culturels à de nombreux événements).
Fruit de l’engagement de 500 opérateurs culturels locaux, et notamment des 15 opérateurs majeurs composant collectivement le Comité d’orientation artistique, de 87 entreprises partenaires, 10 collectivités territoriales, de l’Etat et des membres fondateurs (AMU, CCIMP, Club Top 20, Mécènes du Sud), cette mini-réplique de MP 2013 a proposé 256 projets donnant lieu à 680 rendez-vous animés par… 1 600 artistes.
C’est donc avec un brin d’émotion que Raymond Vidil, président de MP Culture, l’association porteuse du projet, a signifié le clap de fin en ouvrant les dernières festivités au Pharo. « Il existe peu de villes qui ont leur histoire basée sur l’amour (Gyptis et Protis). Cette ville brille par ses hauts faits. Pourquoi se contenterait-on de faits plus modestes ? », a t-il conclu en précisant qu’un bilan détaillé serait présenté le 17 septembre prochain lors d’une AG (budget de MP 2018 : 5,4 M€ financés à hauteur de 51% par les partenaires privés, 34% par les partenaires publics, 13 % par le solde de MP 2013, 2% par la billetterie).
Dans la belle soirée un peu ventée de ce premier jour de septembre, la fête a alors commencé. D’abord avec le Global Rainbow, arc-en-ciel de faisceaux laser (concocté par l’artiste Yvette Mattern) issu des hauteurs de la tour La Marseillaise qui survola Marseille une bonne partie de la nuit. Puis la musique s’imposa délicatement au pied du Palais avec Rosemary Standley accompagnée au violoncelle par Dom La Nena (Birds on a Wire), suivie du DJ set « Cia Amore » d’Helena Noguerra. Le tout devant quelque 5 500 spectateurs rassemblés sur les pelouses, dans une ambiance bon enfant.
Marie-Odile Helme
Photo© Benjamin Bechet
mohelme