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Banque Populaire Méditerranée: « La banque coopérative n’est pas un modèle ringard »


Rédigé le Vendredi 19 Avril 2019 par nbdc




Née de la fusion en 2016 de la Banque Chaix, de la Banque Côte d’Azur et de la Banque Populaire Provençale et Corse, la Banque Populaire Méditerranée s’apprête à présenter aux sociétaires, le 24 avril prochain, ses comptes annuels. Le résultat pourrait atteindre 70 M€ en 2020, selon les prévisions de la direction qui réinvestit 80% dans le réseau, toujours en cours de réorganisation. Face à la montée en puissance des banques en ligne, Banque Populaire Méditerranée entend garder le cap tout en repensant sa relation client.

« 2018 confirme la pertinence de l’opération de fusion avec un résultat en progression de 21% à 46,1 M€.  Nous avons achevé en juin toutes les étapes et au deuxième semestre nous avons enregistré une accélération de notre performance commerciale. Nous sommes dans une phase de transformation de la banque afin de la rendre plus agile grâce à la digitalisation », a commenté Christophe Bosson, directeur général de Banque Populaire Méditerranée, le 16 avril dernier, à quelques jours seulement de l’assemblée générale des sociétaires qui se tiendra à Mandelieu-la-Napoule.

A ses côtés, Philippe Henri, ancien président de la Chaix qui a succédé à Michel Hillmeyer à la présidence du Conseil d’administration de la Banque. Face à la montée en puissance des banques 100% en ligne, les deux hommes contre-attaquent avec un plan d’entreprise axé sur les clients, les collaborateurs, les process et le rayonnement sur le territoire. « Nous sommes une banque coopérative régionale, ce n’est pas un modèle ringard. En 2018, nous avons gagné 10 000 sociétaires pour une augmentation de capital de 10% », lance Philippe Henri.

La banque a distribué 2,9 mds € de crédit en 2018. Cette année, elle entend franchir la barre des 3 mds €. Une croissance qui compense l’atonie du produit net bancaire (-0,6% à 363,8 M€) marqué par des taux d’intérêt qui restent à un niveau bas.

« Les volumes compensent la faible marge. Avec la fusion, nous avons doublé de taille ce qui nous permet d’accompagner les entreprises avec un effet levier », commente Christophe Bosson. En 2018, les crédits accordés aux entreprises ont progressé de 14%. S’agissant des crédits immobiliers, la banque affirme gagner de nouvelles parts de marché dans les neufs départements (Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Haute Corse, Corse du Sud, Var, Vaucluse, Hérault, Drôme, Gard) couverts par le réseau de 208 agences, 5 centres d’affaires et six espaces patrimoniaux.

Nathalie BUREAU DU COLOMBIER

Photo : Christophe Bosson, directeur général et Philippe Henri, ancien président de la Chaix qui a succédé à Michel Hillmeyer à la présidence du Conseil d’administration de la Banque Populaire Méditerranée. ©N.B.C

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