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Banques françaises : la sidérurgie de demain ?


Rédigé le Vendredi 2 Décembre 2016 par tdebaille




Le nouveau président de la CFE/CGC François Hommeril est venu ce jour à Marseille avec Régis Dos Santos, le président de la fédération des métiers de la banque, à l’invitation de Daniel Petrucci, président de l’union régionale, pour alerter sur la situation sociale dans les banques.

« Plus de 150 000 suppressions de postes  ont été annoncées en Europe  entre 2015 et 2016 dans le secteur bancaire. En France la réduction est lente et régulière depuis plusieurs années mais nous nous attendons après les élections présidentielles et législatives à des plans sociaux massifs, avec des centaines de fermetures d’agences dans l’hexagone » Le coupable ? la digitalisation des banques qui s’accélère depuis plusieurs mois avec des moyens très importants et l’avènement de l’intelligence artificielle avec des logiciels ( type Watson d’IBM) capables de remplacer à terme un agent commercial. « Nous ne serons pas les don quichotte de la digitalisation , le phénomène est en marche mais nous ne voulons pas que la révolution numérique se transforme en rupture numérique pour les 371 000 salariés qui travaillent dans les 378 banques françaises. Les banques ne doivent pas être la sidérurgie ou le France Telecom de demain » Et les dirigeants de la CFE CGC de proposer un plan d’urgence de formation professionnelle accompagné d’accords sur la  mobilité et sur les conditions de travail qui se dégradent en raison des réductions d’effectifs et de l’augmentation de la charge de travail. François Homméril à cette occasion a rappelé  les dégâts sociaux terribles du recours systématique aux CDD : « Les CDD coutent 4,3 milliards à l’unedic, certaines branches patronales en abusent comme d’une drogue. »

Thierry DEBAILLE 

Légende : Daniel Pietrucci , François Homméril et Régis Dos Santos

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