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Beelife remporte un troisième award à Las Vegas


Rédigé le Vendredi 11 Janvier 2019 par oolive




Beelife est une initiative de plusieurs start-up du sud de la France et du Technopole de l’Arbois. Créée il y a 6 mois, elle a pour but de sauver les abeilles. Le fondateur n’est autre qu’un apiculteur. Les équipes ont développé Cocoon, une ruche connectée mais pas seulement… Rencontre avec Jerome Di Giovanni. 

Comment fonctionne Cocoon ?

Cocoon permet de contrôler la température à l’intérieur de la ruche en utilisant l’énergie solaire. Cela permet de créer un environnement confortable pour l’abeille qui dépense moins d’énergie pour se réchauffer ou se ventiler, et qui peut ainsi produire plus de miel. Mais surtout, elle a une fonction de lutte contre le parasite Varroa qui est un véritable fléau pour les abeilles, un acarien très destructeur pour elles. Notre dispositif permet donc de proposer comme une « cure thermale », on monte la température à 42 degrés pendant deux heures et cela élimine le Varroa de la ruche sans avoir besoin d’utiliser de pesticides.

 

Vous avez déjà gagné deux prix durant ce CES, et vous venez ce matin même d’en obtenir un troisième. C’est une reconnaissance ?

Comme plusieurs autres start-up françaises présentes cette année nous avons eu un Innovation Award. Mais nous avons eu en plus un Best Of Innovation award qui signifie que nous sommes les meilleurs dans notre catégorie. Seulement 20 start-up sur l’ensemble du salon en ont reçu un. Et ce matin, nous avons effectivement eu l’honneur de recevoir pour la première fois le prix Tech for Good de Digital Trends qui est un site très connu aux Etats-Unis. Nous sommes très fiers de l’avoir obtenu.

 

Vous pouvez déjà en mesurer les retombées ?

Nous avons eu beaucoup de contacts, énormément de gens qui nous visitent car ils ont vu la ruche dans la section du salon dédiée aux awards. Déjà de nombreux apiculteurs amateurs souhaitent acquérir Cocoon ainsi que des sociétés qui ont une volonté de s’inscrire dans une démarche de développement durable et d’en installer sur le toit de leur immeuble. Nous allons avoir beaucoup de travail en rentrant en France, à commencer par trier les contacts et mettre à plat toutes les infos que nous avons reçues pendant cette aventure unique.

 

Propos recueillis par Orianne Olive

Photo ©OOL

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