Bloomup surfe sur les cosmétiques innovants

Avec un chiffre d’affaire qui a bondi de 35% en 2016 atteignant les 5,2 millions d’euros, Bloomup se distingue comme une entreprise en forte croissance

Lors de la quatrième édition du grand prix des entreprises en croissance, organisé par Leaders League et le Ministère de l’Économie et des Finances, l’entreprise cassidaine Bloomup s’est vu remettre le « Grand Prix des Entreprises de Croissance » dans la catégorie Luxe, Mode & Design. Raisons de ce choix ? Un chiffre d’affaire qui a bondi de 35% en 2016 atteignant ainsi les 5,2 millions d’euros.  Spécialisée dans la distribution de produits cosmétiques, la société dirigée par Carol-Anne Lovera et Sophie Blin a développé plusieurs marques. « Energie Fruit » une gamme qui compte aujourd’hui une quarantaine de produits, des gels douche aux shampoings secs, rencontre un succès évident dans les circuits de la grande distribution. «Avec 3500 points de vente, 700 000 consommatrices uniques, nous espérons passer la barre du million », note Carol-Ann Lovera. Un record pour une marque créée ex nihilo qui a su fédérer une vraie communauté et utiliser les ressorts des réseaux sociaux. Le succès repose sur une volonté d’innover avec parfois plus d’un an de R&D sur certains produits tout en restant en phase avec un esprit provençal et une fabrication locale. Tous les produits sont en effet issus de l’usine Saint-Chamas du conditionneur P&B Group Sud Cosmétiques. Autre fer de lance, la marque « Mon Petit Paradis » distribuée exclusivement dans 150 Monoprix, « une gamme portée sur le bien-être et l’aspect sain avec gels douche mais aussi des parfums sans alcool présentés sous forme de sticks », reprend Carol-Ann Lovera. Après une première levée de fonds en 2014 de 2,2 millions d’euros, une deuxième d’1,8 million d’euros, et une troisième en cours de réalisation de 10 millions d’euros, Bloomup vise les 20 millions d’euros de CA d’ici 3 ans.

Fabienne Berthet

Photo Sophie Blin et Carol-Anne Lovera, créatrices de Bloomup.