-
Marseille-Fos dévoile son plan d’actions pour reconquérir les clients
-
Africalink vise les 15 implantations en Afrique en 2020
-
280 M€ d’investissements en région Sud pour SNCF Réseau en 2020
-
Le Comptoir Jazz s’ancrera sur la Canebière
-
Port de Marseille: Palumbo Superyachts Marseille récupère la gestion des petites formes Sud
A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, l’association Cap au Nord Entreprendre a lancé ce matin son projet Nord We Go destiné à transporter les salariés de la zone nord de Marseille vers leur lieu de travail.
Créée en 2009 à l’initiative d’Arnavant et Entrepreneurs en Zone Franche, le réseau d’entreprises Cap au Nord s’est penché sur la problématique de mobilité que rencontre le territoire provençal, et plus particulièrement les quartiers nord de Marseille. Son idée ? Mettre en place un plan de déplacements inter-entreprises en circuit court (5 km maximum), défini sur les 13, 14, 15 et 16ème arrondissements. « Nous constatons que l’offre des réseaux de transports existants pose des problèmes d’accès notamment en termes de temps passé dans ces dits transports mais également d’accessibilité » explique François Ranise, président de l’association. « Nord We Go est la concrétisation de notre processus de réflexion sur ce sujet. Concrètement, il s’agit de mettre en place un système de micro-navettes électriques, d’auto-partage informatisé avec application smartphone, de mise à disposition de véhicules Twizzy, et même de garde d’enfants en négociant des tarifs spéciaux avec les crèches du secteur ».
Un business plan raisonnable
Pour y parvenir, Cap au Nord ne mise pas sur un plan financier trop ambitieux et a établi un business plan qui nécessite un fond d’amorçage de 100000€. L’objectif ? Être ensuite autonome à deux ans et ne fonctionner que par l’auto-financement des entreprises adhérentes d’ici trois ans. « Pour une viabilité du projet, nous avons besoin de l’abonnement de 90 entreprises » précise François Ranise, en mettant en perspective que sur les 8500 entreprises du secteur, environ 4000 pourraient être potentiellement intéressées. « Nous pensons transporter 20 salariés par jour au lancement de l’opération, puis 120 six mois plus tard. A terme, nous pourrions aller jusqu’à 2000 usagers, sur des créneaux horaires de 7h à 9h et de 16h30 à 19h30 ». Si les budgets sont toujours en cours de bouclage, des rencontres sont d’ores et déjà prévues avec les entreprises à partir du 15 octobre pour un lancement et une mise en place des outils dés janvier 2015.
Orianne Olive
oolive