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Clés pour réussir une carrière à l’international


Rédigé le Vendredi 20 Janvier 2017 par nbdc




Conviés le 12 janvier dernier par l’Institut de formation du port de Marseille Fos, des professionnels du shipping ont livré à une soixantaine d’étudiants les clés pour réussir leur carrière à l’international.

 

Le volontariat international en entreprise (VIE) est-il un atout pour débuter une carrière à l’étranger ? A quoi servent les conseillers du commerce extérieur de la France et les réseaux ? Comment valoriser une double nationalité ? Autant de questions posées le 12 janvier dernier par les étudiants en BTS international (Merkure Business School) et ceux de l’ITIP aux professionnels du transport maritime. « Il faut savoir écouter et faire preuve de capacité d’adaptation », plaide Alain Cazorla, ancien directeur commercial de MSC. « Notre rôle consiste à vous ouvrir notre réseau », souligne Laurent Fedi. Ce maître de conférences de droit et gestion maritime à Kedge Business School dit recevoir très fréquemment des offres d’emploi de ses anciens étudiants.

Les CCE font gagner un temps précieux

De son côté, Stéphane Salvetat, directeur de LAM France, a livré une foule d’anecdotes aux étudiants tout en leur expliquant à quel point l’anglais était indispensable. « Faute de trouver des français qualifiés, de grands groupes internationaux recrutent des Danois, des Hollandais qui parlent anglais couramment. Un bon stage constitue un tremplin pour un emploi », souligne l’affable Stéphane Salvetat, également responsable de la chambre bilatérale franco-turque. « Les conseillers du commerce extérieur jouent un rôle clé. Ce sont des chefs d’entreprises spécialistes d’un pays qui, bénévolement, dispensent de précieux conseils pratiques. Ils vous font gagner un temps précieux et peuvent vous mettre en relations avec les bonnes personnes. Les entreprises qui font appel aux VIE ont des perspectives de recrutement », explique Guy Chambon, président de la Compagnie Chambon et président d’honneur des conseillers du commerce extérieur.

Cultiver la double nationalité

L’expérience de Rafik Belhadj, directeur d’Isemar et également responsable de la chambre bilatérale franco-algérienne, démontre aux étudiants encore sceptiques à quel point une double culture constitue une richesse. « Il faut avoir de l’ambition et oser. Plus vous êtes jeune, plus vous êtes en capacité de prendre des risques », lance le représentant de Bolloré Transport & Logistics. 

Philippe Bocco, du Cabinet Africa Consulting Leaders, a raconté aux futurs managers en transport et commerce international, l’ascension fulgurante de MSC au Togo. En dix ans,  le deuxième armement mondial, s’est imposé à Lomé en exploitant des services directs avec la Chine et en proposant des services feeder.

« Développer l’économie maritime contribue à créer de la richesse. Ainsi le Togo petit pays de 7 millions d’habitants de la côte occidentale africaine s’est hissé au rang de grande puissance en Afrique en misant sur son port dont le tirant constitue l’atout principal. MSC a investi plus de 500 millions de dollars dans l’aménagement d’un hub générant plus de 100 M€ de recettes par an. Les trafics sur port de Lomé ont explosé et la création d’un guichet unique a permis de réduire les délais et de dématérialiser les documents », a expliqué Philippe Bocco, expert en système d’informations.

L’Institut du port de Marseille Fos forme de futurs professionnels du transport international et de la logistique, en partenariat avec le Conservatoire National des Arts et Métiers pour le Bac+2 et Aix-Marseille Université pour le Bac+3. La promotion 2016/2017 de l’ITIP est   parrainée par Marc reverchon, Pdg de la Méridionale.

Nathalie BUREAU DU COLOMBIER

Photo : Guy Chambon, président de la Compagnie Chambon et président d’honneur des conseillers du commerce extérieur distille de précieux conseils aux étudiants de l’ITIP. ©N.B.C

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