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En signant un contrat de filière, la croisière dans le sud veut rester la figure de proue en France


Rédigé le Jeudi 21 Mars 2019 par nbdc




Avec 2,7 millions de croisiéristes accueillis en 2018, les ports du sud concentrent pèsent 50% de l’activité nationale, ports d’outre-mer compris et génèrent 430 millions d’euros de retombées économiques sur le territoire. Considérée comme une activité prioritaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, au même titre que le tourisme d’affaires et le vélo tourisme, la Région Sud a signé un contrat de filière aux côtés des principaux acteurs du secteur le 19 mars 2019 à Marseille.

« La croisière est devenue une signature collective. Les ports du sud ne sont pas concurrents mais complémentaires. Nous avons un retard à rattraper face aux 6 millions de croisiéristes qui touchent l’Espagne et l’Italie», a expliqué Jean-François Suhas, président du Club de la Croisière Marseille-Provence et signataire du contrat de filière croisière aux côtés du Var Provence Cruise Club, du French Riviera Provence Cruise Club. Les trois clubs qui travaillent déjà main dans la main depuis trois ans, entendent aller plus loin épaulés par la Région sud, les CCI et l’Etat. « Nous allons engager des actions communes portant sur la promotion, la transition énergétique, la formation des équipages », détaille Anne-Sophie Peyran, responsable marketing à la CCI Nice-Côte d’Azur.

Quatre axes de travail ont été définis au cours des deux prochaines années dans le cadre de ce contrat de filière : Accompagner la transition environnementale, renforcer le leadership en France et à l’international, faire du tourisme de croisière un levier du développement global de l’économie régionale et enfin concevoir le tourisme de croisière de demain.

Fort d’un budget de 680 000 €, ce contrat de filière  a permis notamment de financer une enquête conduite par BVA. Celle-ci révèle l’importance de la région sud, figurant au premier rang des destinations attractives pour les compagnies de croisière.

Génératrice de richesse pour le territoire avec 430M € de retombées économiques, la croisière représente à elle seule 2 450 emplois. « Nous devons aller plus loin encore en valorisant nos atouts, expliquer la richesse qu’elle génère. Des efforts ont été accomplis sur le port de Marseille pour que les navires ne soient pas perçus comme une source de pollution », a souligné  Pierre Dartout, préfet de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Avec 1,7 million de passagers en 2018 (+17%), dont 439 000 en tête de ligne, Marseille conserve son titre de premier port français et sa quatrième place en Méditerranée.  Dans les Alpes-Maritimes, 654 000 croisiéristes devraient faire escale dans ports de Cannes, Nice, Villefranche-sur-Mer et Antibes (+7%) en 2019. Les ports du Var représentent 300 000 passagers dont 140 000 passagers (+11%) annoncés sur Toulon cette année.

N.B.C

Photo : Signature ce 19 mars du contrat de filière croisière entre la Région Sud, le Var Provence Cruise Club, le French Riviera Provence Cruise Club et le Marseille-Provence Cruise Club, le Préfet de Région, le président de la Chambre de commerce et d’industrie régionale et les présidents des CCI de Marseille-Provence, Nice-Côte d’Azur et du Var. ©N.B.C

 

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