Honikou Games : le petit chat est vivant

La start-up marseillaise Honikou Games fait un carton avec Daily Kitten son 4e titre sur Android et IOS qui enregistre déjà 1,3 million de téléchargements.

Daily Kitten ? « Un jeu de simulation d’amitié 3D avec des chatons, disponible gratuitement, qui reprend le modèle du Tamagotchi, dans les années 90 », évoque Guillaume Faïa fondateur de Honikou Games. « Avec une innovation, la possibilité de rentrer dans les rêves de l’animal ». Car dans un marché ultra concurrentiel, où sortent plusieurs milliers d’applications par jour, il était prudent de rester sur un concept éprouvé tout en offrant une touche de différenciation ». Et beau succès le jeu développé par la start-up marseillaise fait un carton aux États-Unis et en Asie avec 1,3 million de téléchargement en 7 mois, un score qui n’a rien d’anecdotique. La société coréenne Neezen a également contacté Honikou Games pour distribuer le jeu en Corée et en Asie. « Aujourd’hui, le marché est par définition international avec les applications sur smartphone via android ou IOS », la France n’arrive qu’en 10e position en nombre de téléchargements. La mise au point de Daily Kitten a réclamé un an de développement à une équipe de 4 personnes. Le modèle économique ? « Nous nous rémunérons sur la vente d'éléments additionnels au jeu : micro­transactions pour sauter une étape difficile ou accélérer le temps, acquisition d’un deuxième chat, achat d’accessoires (pelote de laine, stylo laser, croquettes, litière...) » reprend Guillaume Faia. « Le pourcentage de joueurs qui achètent est très faible entre 0, 2 et 3 % ». L’objectif de la start-up accélérée par Marseille Innovation et Netangels ? Peaufiner Daily Kitten et travailler sur un nouveau modèle en ligne jouable à plusieurs, attaquer de nouveaux supports comme Windows Mobile et Facebook et viabiliser Daily Kitten. À terme une levée de fonds est envisagée. Avec 4 titres au catalogue, Honikou Games totalise 4 millions de téléchargements. Elle vise 50 000 euros de CA cette année et 300 000  euros en 2016.

Fabienne Berthet