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L’Energy Observer embarque Engie et la Région Sud dans l’odyssée du futur


Rédigé le Vendredi 30 Mars 2018 par nbdc




Catamaran autonome grâce au mix énergétique éolien, solaire et hydrogène, l’Energy Observer a fait escale le 28 mars au Quai des Belges sur le Vieux Port. Ce navire du futur, paré à croiser en Méditerranée, bénéficie de vents favorables grâce au soutien d’Engie et de la Région Provence Alpes Côte d’Azur.  

Dans le sillage de l’odyssée du commandant Cousteau qui a sensibilisé le grand public à la richesse et la diversité des fonds marins dans les années 70, l’Energy Observer entend prouver l’efficacité des énergies renouvelables. Entièrement autonome et propre, ce catamaran produit son énergie à bord grâce aux panneaux solaires bifaciaux et de l’hydrogène produit à partir d’eau de mer désalinisée qui alimente une pile à combustible. En complément, deux éoliennes et une voile de kite déployée les jours le grand vent.

Cet ancien bateau de course, de 30 m de long pour 13 m de large, entame une deuxième carrière comme laboratoire flottant pour un coût de 5 M€ englobant son acquisition, la R&D (CEA Liten), la transformation et l’équipement du bateau. Un investissement conséquent et ambitieux pour Victorien Erussard, fondateur et capitaine de l’Energy Observer. Lors de son escale à Marseille le 28 mars dernier, il a noué deux partenariats. Tout d’abord avec Engie qui s’engage à soutenir cette expédition à hauteur de 600 000 € par an jusqu’en 2002 et avec la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui n’a pas révélé le montant de son soutien financier.

«L’engagement d’Engie en tant que partenaire principal prouve que notre vision d’une énergie vertueuse et décarbonée préfigure les réseaux énergétiques de demain. Ce que nous expérimentons à l’échelle d’un bateau, Engie le met en œuvre pour notre quotidien, témoignant d'une révolution énergétique déjà en marche, avec l’hydrogène comme clé de son accélération », a commenté Victorien Erussard. « C’est pour porter autour du monde son message d’un nécessaire engagement commun pour préserver le climat, que la Région a souhaité devenir partenaire du premier navire électrique propulsé aux énergies renouvelables et à l’hydrogène », a commenté, de son côté, Renaud Muselier, président du Conseil Régional.

« Il nous faudrait encore convaincre six partenaires de rang 2 (300 000€/ an) et dix partenaires de rang trois (100 000€/ an) », indique Marin Jarry, second capitaine de l’Energy Observer et ancien navigant sur le Club Med. A bord, un équipage composé de huit personnes dont six mains. « Nous sommes plus de 50 personnes à travailler sur ce projet », fait remarquer Marin Jarry, également directeur technique.

Après avoir caboté le long du littoral français, l’Energy Observer s’apprête à voguer en Méditerranée cette année avant de rejoindre les eaux froides de la mer du Nord en 2019.

L’odyssée de six ans (2017-2022) fera 101 escales dans 50 pays afin de sensibiliser le grand public aux thèmes majeurs de la transition écologique, notamment les énergies renouvelables, la biodiversité, la mobilité et l’économie circulaire.

Nathalie BUREAU DU COLOMBIER

PHOTO : En 2018, l’Energy Observer naviguera en Méditerranée. © N.B.C

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