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La Méditerranée du Futur, une répétition générale du Sommet des deux Rives


Rédigé le Vendredi 16 Novembre 2018 par nbdc




Le deuxième acte de la Méditerranée du Futur, initiative de la Région Sud, s’est tenu le 13 novembre à Marseille sur le thème de la jeunesse et de l’innovation. Objectif ? Parvenir à bâtir des projets opérationnels unissant les étudiants des deux rives. Cette nouvelle édition qui a réuni près d’un millier de participants s’est tenue sur fond de relance du processus de la collaboration euro-méditerranéenne voulue par Emmanuel Macron.

« Nous assistons depuis quelques mois à un grand retour de la question méditerranéenne. Méditerranée du futur a renforcé ce mouvement et en a même été l’un des moteurs. En juin prochain se tiendra le Sommet des Deux Rives à Marseille. Il est la relance d’une stratégie lancée par Jacques Chirac avec le processus de Barcelone, Nicolas Sarkozy l’a poursuivi avec l’Union pour la Méditerranée et Emmanuel Macron le réinvente aujourd’hui », a déclaré Renaud Muselier, président de la région Sud, en ouverture de la Méditerranée du Futur devant un parterre de 950 participants.

Le pari de la jeunesse

Cette deuxième édition, axée sur la jeunesse et l’innovation, avait des airs de répétition générale de ce Sommet des deux Rives de la la Méditerranée occidentale qui se tiendra au Palais du Pharo le 24 juin 2019. « Ce sommet doit promouvoir une Méditerranée des opportunités dans les domaines de l’agriculture, des ports, du tourisme, du commerce et des investissements. Il doit être le sommet de toutes les ONG : entreprises, collectivités locales, centres de recherche. Il s’agit de retenir des idées nouvelles. 300 millions de jeunes arriveront sur le marché du travail d’ici 2050 », annonce Pierre Duquesne, ambassadeur délégué interministériel à la Méditerranée. En vue de la tenue de ce sommet, la présidente de la Fondation Anna Lindh et ancienne ministre Elisabeth Guigou, suggère la création d’un « Erasmus des associations » et invite les Etats à « faciliter la mobilité des jeunes talents ».

« Nous ne croyons pas au clash des civilisations mais plutôt au clash de l’ignorance. Nous avons besoin d’un regard positif sur notre région. Nous vivons au cœur de tragédies qui se sont intensifiées. Donnons aux jeunes la possibilité d’intervenir dans le débat public, de résister aux fausses nouvelles pour contrer les discours de haine, de violence et de radicalisation », observe l’ancienne ministre. Pour Sabri Saidam, ministre de l’Education de l’autorité supérieure palestinienne, il est temps de passer à l’action : « En Palestine, nous avons changé les méthodes d’enseignement en intégrant au cursus la formation professionnelle et technique ».     

Quand au secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, il estime logique le choix de Marseille pour la tenue du prochain sommet. « Pour la troisième édition de Méditerranée du Futur, l’UPM travaillera main dans la main avec la région », a annoncé Nasser Kamel. Une prochaine édition qui pourrait aborder le sujet de la santé ou de la culture en Méditerranée.

N.B.C

Photo : Le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian est venu clore les travaux de la journée consacrée à la jeunesse méditerranéenne à laquelle 22 jeunes issus des territoires de coopération (Albanie, Algérie, Arménie, Egypte, Israël Italie, Liban, Maroc, Palestine, Tunisie, Espagne) ont participé.  ©N.B.C

 

 

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