A la faveur du concours "Le Défi Métropole" proposé par le Club de l'Immobilier, cinq étudiants de l’École supérieure des professions immobilières (ESPI) proposent leur vision de Marseille en 2050.
Huit écoles du département* planchent sur le concours « le Défi métropole, les étudiants rêvent de leur territoire en 2050 » organisé par le Club de l'immobilier avec comme partenaires la Préfecture des Bouches-du-Rhône, la CCI Marseille-Provence, la Mission interministérielle Projet Métropolitain Aix/Marseille/Provence et la Foncière des Régions. Sur les dix-neuf équipes engagées, douze ont réussi à remettre un projet. Le vainqueur sera proclamé le 27 mai après les résultats des votes sur Internet « http://defimetropole.fr) ou sur les lieux d'exposition (Palais de la Bourse et Mission interministérielle Projet Métropolitain) qui compteront pour 40% de la note et le délibéré du jury (60%). Neuf thèmes étaient imposés: Environnement-Énergies, le Port, Logement, Santé, Sécurité, Technologies, Tourisme, Transports, Vie quotidienne. Notre coup de coeur se porte sur le projet présenté par l'ESPI, l’École supérieure des professions immobilières. D'abord par la démarche de recherche de partenaires comme EDF, Epitech, Cobaty, LC2I... pour renforcer leur expertise. Ensuite par la volonté de prendre à contre-pied la thématique. « D'emblée nous avons choisi de travailler non pas sur la Métropole mais sur la Mégapole. La Métropole a tellement bien marché entre 2015 et 2025 que nous sommes passés à une dimension supérieure. En 2050 la Mégapole englobera Montpellier et Nice avec Marseille comme ville centre » explique Nicolas Da Fonseca Carpalhoso, l'un des cinq étudiants du groupe ESPI ayant planché sur ce projet. « Un bel élément différenciant » souligne Christophe Andrieux, professeur à l'ESPI, chargé de mission Relations entreprises et surtout leur premier supporter. Enfin, par le parti pris. Pas question de faire rêver gratuitement comme pourrait l'inciter ce concours. Les étudiants de l'ESPI se focalisent sur « un projet futuriste mais réalisable. Nous avons voulu garder les pieds sur terre en proposant seulement des technologies existantes ou en test » commente Nicolas Da Fonseca Carpalhoso. Pour ne dévoiler que les solutions transport, les villes de cette Mégapole sont reliées par des transports ultrarapides comme le Skytran (nacelles automatisées circulant sur des rails suspendus à des pylônes) moins cher à construire qu'un tramway. Pour les déplacements plus lointains, l'Hyperloop, successeur du TGV sur coussins d'air, permet grâce à la propulsion par champs magnétiques d'atteindre la vitesse de 1100 km/h mettant Paris à une demi-heure de Marseille. Le port reçoit des cargos à voile et à aile volante. Tous, une fois à quai, utilisent l'énergie du port fournie par un champ magnétique entre les plaques à induction disposées au fond du port et la partie basse du bateau. Dans les centres-villes interdits aux voitures, un procédé de récupération d'énergie piétonne permet de fournir de l'électricité gratuite. Les véhicules, tous électriques, se rechargent eux directement sur des voies à induction. Vivement 2050 !
Frédéric Dubessy
dubessy@businews.fr
* Kedge Business School, École Axe Sud arts graphiques, ECS-IEJ (École européenne de communication et Institut européen de journalisme), ESDAC (École privée supérieure de design, d'Arts appliqués, de communication et de métiers de l'Internet), EMD (École de management), ESPI (École supérieure des professions immobilières), Institut Universitaire de Technologie Aix-Marseille Université.
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