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Alors que les travailleurs du bâtiment et des travaux publics sont exposés à de multiples agents chimiques (amiante, plomb, silice, acides, résines, colles, solvants, huiles de coffrage, pollutions diverses des sols…), sources potentielles de maladies professionnelles et accidents du travail, les 36e Journées nationales de santé au travail dans le BTP sont organisées à Marseille par l’Astbtp 13 et le Gnmst BTP. Dans le contexte d’une problématique de santé au travail encore trop souvent sous-évaluée, ces trois jours sont entièrement consacrés aux risques chimiques et aux moyens d’en réduire l’impact sur la santé des professionnels.
Si ce secteur représente moins de 9% des salariés inscrits au régime général, mais 14% de l’ensemble des accidents du travail et 15% des maladies professionnelles reconnues dans tous les secteurs, ces pourcentages connaissent une baisse depuis 2019. Commentaires de la professeure Marie-Pascale Lehucher-Michel, présidente du Comité scientifique des 36eJournées : « Il est possible d’approfondir cette tendance à la baisse en améliorant les moyens de prévention collective et individuelle. Notamment, à l’échelon national, par le développement de l’organisation de la surveillance biologique des expositions des salariés permettant de mieux identifier les facteurs à l’origine des niveaux d’exposition les plus élevés (air, surfaces contaminées…), et par la familiarisation des médecins du travail et autres acteurs de la santé au travail à ce type de surveillance ».
Si ce secteur représente moins de 9% des salariés inscrits au régime général, mais 14% de l’ensemble des accidents du travail et 15% des maladies professionnelles reconnues dans tous les secteurs, ces pourcentages connaissent une baisse depuis 2019. Commentaires de la professeure Marie-Pascale Lehucher-Michel, présidente du Comité scientifique des 36eJournées : « Il est possible d’approfondir cette tendance à la baisse en améliorant les moyens de prévention collective et individuelle. Notamment, à l’échelon national, par le développement de l’organisation de la surveillance biologique des expositions des salariés permettant de mieux identifier les facteurs à l’origine des niveaux d’exposition les plus élevés (air, surfaces contaminées…), et par la familiarisation des médecins du travail et autres acteurs de la santé au travail à ce type de surveillance ».
Des journées au caractère pragmatique
Concrètement, ces 36e Journées, dont l’objectif est de confronter les expériences et cibler les actions de surveillance et de prévention les plus pertinentes pour protéger les salariés du BTP, permettront aux médecins et infirmiers spécialistes de médecine au travail « sur le terrain » des échanges pragmatiques. « Il s’agit de rencontrer des experts, se familiariser avec les référentiels, bases de données, méthodes de traçage des risques et de suivi médical, découvrir les résultats d’enquêtes et de baromètres », souligne le Dr Sophie Dumas, médecin du travail à l’Astbtp 13. Entre autres sujets, on parlera beaucoup de la base de données Biotox. Elaborée par l’INRS pour les médecins du travail, cet « outil de référence » recense les effets sur la santé de plus d’une centaine de substances auxquelles le salarié est susceptible d’être exposé et pour lesquelles une biométrologie existe.
www.journees-sante-travail-btp.fr
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