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Le métier d’infirmière est en pleine évolution. Au-delà de son expertise en matière de soins, la fonction s’enrichit de plus en plus d’accompagnement et d’un travail de coordination auprès du patient. Exemples au sein de la Polyclinique du Parc Rambot.
Infirmière du dispositif d’annonce : un rôle d’accompagnement
Infirmières du dispositif d’annonce, c’est la fonction qu’occupent, à plein temps, Pauline et Virginie au sein du service de cancérologie de la Polyclinique du Parc Rambot-Provençale. « Concrètement, on attend de nous que nous soyons présentes et disponibles pour essayer de répondre aux attentes des patients et de leurs proches lors de l’annonce de la maladie.
Cela réclame un travail psychologique important et de l’empathie », précisent-elles.
Une fonction réglementée par les différents Plan Cancer depuis 2003.
Diplômées en 1980, Pauline et Virginie sont des infirmières confirmées avec dans leur cursus des formations en sophrologie, gestion de la douleur et accompagnement en soins palliatifs.
« Notre fonction réclame beaucoup d’expérience, de souplesse et de confiance. Nous sommes en contacts permanents avec les cadres des services et les médecins libéraux, que nous devons convaincre de nos compétences dans la prise en charge de leurs patients. Aujourd’hui, nous sommes un peu les cobayes d’une profession en pleine évolution » ajoute Pauline.
« Demain, l’infirmière, au-delà de son expertise, va devenir une véritable coordinatrice de soins ».
Infirmière stomathérapeute : une aide personnalisée
Elles travaillent au 2e étage de la Polyclinique du Parc Rambot, en chirurgie urologique et digestive. Dans ce service, on prend en charge les patients atteints du cancer du côlon, de la vessie ou d’une maladie inflammatoire de l’intestin. Pour certains, une nouvelle vie va commencer avec la pose, à la surface du ventre, d’une poche permettant d’évacuer selles et urines.
Pour aider ces patients à accepter ce changement de vie brutal et définitif, le service s’est mobilisé. « Ce dispositif entraîne une modification de l’image corporelle avec un traumatisme physique et psychologique », ajoutent Frédérique et Anita (infirmières); « nous sommes là pour faire de la pédagogie, de l’éducation. Nous devons faire admettre à ces patients qu’ils vont pouvoir retrouver un confort de vie malgré ce handicap ».
Mais au-delà de l’aspect psychologique, il faut traiter le malade dans sa globalité et prendre en charge tous ses besoins : nutrition, douleur, odeurs, infection, confort. « Finalement, il s’agit de « bien traitance », n’est-ce pas l’un des aspects du métier d’infirmière ! » conclut Nadine Loreaut (cadre du Service).
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