Menu

Le J1 accueille les Rencontres d’Arles jusqu’au 7 janvier


Rédigé le Jeudi 2 Novembre 2017 par mohelme




« Le monde tel qu’il va ! » ou huit expositions de photographes internationaux ayant participé aux Rencontres d’Arles de cet été… Voilà ce que propose gratuitement le hangar J1 sous l’impulsion de l’association MJ1.

« Cette exposition est le premier temps fort artistique qui sera suivi l’an prochain, dans le cadre de « MP2018-Quel Amour », de deux autres événements avec des cartes blanches données à des artistes contemporains internationaux, JR et Korakrit Arunanondchai », explique Sandra Chalinet, vice-présidente de l’association MJ1, en charge de la programmation.

Composée de 21 grands acteurs publics (Ville de Marseille, CCIMP) et privés (banques et organismes bancaires, entreprises de divers domaines d’activités), MJ1 a pour ambition de faire rayonner la métropole en renforçant sa notoriété non seulement dans la région, mais aussi en France et à l’étranger.

Après avoir déjà organisé cette année huit manifestations (BabelMed, Anti-Fashion, soirée French Tech, 14e Pyramides d’argent de l’immobilier…) ayant accueilli 8 000 personnes, l’association de mécènes se tourne résolument vers l’art. L’occasion pour Anne-Marie d’Estienne d’Orves, adjointe au maire, déléguée à l’action culturelle, de souligner : « Quelle joie d’être sur cette belle exposition dans ce lieu qui nous rappelle MP 2013 et la magnifique exposition consacrée à Le Corbusier. Les Rencontres d’Arles étant ce qu’il y a de mieux en photo contemporaine, c’est une chance ».

En effet, avec ses 125 000 visiteurs pour l’édition 2017, les Rencontres internationales de la photographie (dirigées par Sam Stourdzé) qui donnent à voir sans complaisance et avec talent «  Le monde tel qu’il va », constituent un must en la matière.

Sur les 4000 m2 du J1, de l’enquête photographique sur Monsanto (Mathieu Asselin), au reportage sur les ravages climatiques (Gideon Mendel) ou à la violence colombienne dénoncée par 27 artistes, en passant par les trafics au Sahara dévoilés par Philippe Dudouit, les stigmates à Chypre de la guerre des années 70 montrés par la marseillaise Monique Deregibus… On en prend plein la vue, quitte à sortir, bouleversé.

Pour Raymond Vidil, président de l’association MP 2018 et dirigeant de Marfret dont les bateaux accostaient à l’époque entre le J1 et le J4, le lieu est d’autant plus emblématique. Rappelons que le hangar J1 retournera à son propriétaire, le GPMM, fin 2018, un appel à projets ayant été lancé pour les candidats à sa reprise. Date limite de ces candidatures, le 15 novembre prochain.

Marie-Odile Helme

Photo©M-O.H

mohelme



mohelme




Abonnement en ligne
à Businews le Mag