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« Nous sommes là pour revendiquer nos atouts ». C’est l’appel qu’a lancé hier le Port de Marseille-Fos ragaillardi par le retour à la paix sociale et la réforme portuaire survenue il y a un an.
Désormais, pour Jean-Claude Terrier, président du Grand Port Maritime de Marseille, « toute notre énergie doit être consacrée au développement de nos activités ». En ligne de mire ? La reconquête des marchés installés dans le nord. « Nous avons l’ambition d’aller prendre des parts de marché aux autres ports » a déclaré Hervé Balladur, président de Via Marseille-Fos, « pour cela nous visons les trafics du Havre et d’Anvers ». L’objectif principal étant de repositionner Marseille en tête des portes d’entrées du sud de l’Europe de façon durable et de maintenir sa place de 3ème port mondial.
Tous pour un?
Avec un nombre de containers en constante augmentation (+13% en 2012), un nombre d’escales stables (1500 déjà prévues pour 2013) et un climat social fiable depuis 18 mois, "le port de Marseille-Fos est en mesure de montrer qu’il y a eu des changements et de séduire de nouveaux armateurs internationaux» a affirmé Nicolas Gauthier, directeur général d’Eurofos. Les leaders CGT, présents aux côtés de la direction du Port, se sont engagés à maintenir la paix sociale, « sans oublier que c’est l’emploi qui en sera la garante ». C’est ce qu’a rappelé Ludivic Lomini, représentants du syndicat des dockers de Marseille, qui souligne que « Le but premier est de retrouver de l’emploi ». Si la création de 2000 emplois est annoncée d’ici à 2020, dirigeants et syndicalistes attendent néanmoins les déclarations du gouvernement qui, selon Jean-Claude Terrier, « devrait s’exprimer prochainement sur les appuis envisagés ».
Orianne Olive
crédit photo: O.OL