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Le centre marseillais retrouve des couleurs


Rédigé le Jeudi 26 Janvier 2017 par fberthet




Pour Nicolas Vivier, fondateur d’Urban Development, l’hyper centre marseillais, bien qu’impacté par une offre commerciale pléthorique, pourrait devenir, à long terme, un lieu d’investissement recherché par des enseignes commerciales pointues.  

Les commerces indépendants reprennent le chemin du centre-ville marseillais. L’implantation du jeanneur japonais Edwin Store, rue Francis Davso, celles de K WAY rue Lulli, des bijoux APM Monaco et de la boutique de luxe 400 m2, Rue Grignan, révèlent une inflexion de tendance. Nicolas Vivier, fondateur d’Urban Development cabinet indépendant spécialisé en immobilier commercial et professionnel, s’en fait l’écho. « La situation de l’hyper centre a évolué en quelques années. Entre les Terrasses du Port, Les Docks, Les Voûtes de la Major, le Centre commercial du Prado, l'extension du centre Bourse, la Rue de la République, l’offre commerciale s’est démultipliée. Les habitudes des consommateurs ainsi que les flux de circulation dans la ville se sont également modifiés. La montée en puissance de l’e-commerce a aussi contribué à affaiblir les commerces de l’hyper centre ». Avec comme principales victimes, le prêt-à-porter, le mobilier et la décoration. Ce spécialiste du commerce en pied d'immeuble a vu le paysage se modifier. « Dans ce contexte, beaucoup d’enseignes se sont repositionnées, d'autres ont doublé leur présence, mais à l’exception des Docks Village, peu d'indépendants ou de multimarques se sont établis. Les loyers pratiqués, entre 500 et 1500 euros HT/m2/an, et les amplitudes d'ouverture, 7 jours sur 7, dans ces centres commerciaux peuvent être rédhibitoires » note Nicolas Vivier.  Si le cœur de métier d’Urban Development reste l’implantation de nouveaux commerces, -location, cession de droit au bail ou de fonds de commerces et vente de murs-, son rôle de conseil auprès des investisseurs dans l’acquisition d’actifs commerciaux loués ou non, est devenue déterminant. Après une période de morosité accentuée par les travaux du centre et le coût du stationnement, le renouveau se profile. L'arrivée prochaine de la marque de prêt-à-porter, Karma Koma, rue Paradis contribue à cette embellie « Avec la restructuration des Galeries Lafayette rue Saint-Férréol, la recommercialisation de l'ancien H&M et du Mac Donald’s, cellules commerciales structurantes en raison de leur surface, la redynamisation du centre-ville pourrait être tangible d’ici quelques mois » espère Nicolas Vivier.

Fabienne Berthet

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