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Le collectif Aix-Marseille 2.0 ubérise la French Tech


Rédigé le Lundi 26 Mars 2018 par oolive




Nouvelle équipe, nouveau programme, nouvelles ambitions, nouveau style… C’est une rupture radicale qui se profile à la tête de Aix-Marseille French Tech.

La French Tech est morte, vive la French Tech ! Le collectif Aix-Marseille 2.0 qui a emporté l’appel à manifestation d’intérêt de la métropole pour prendre la direction du label des startups présentait mercredi au Théâtre de la Criée son équipe et le programme qu’elle entend mettre en œuvre. Pas plus nombreux qu’un gouvernement resserré autour de son président et serial entrepreneur Pascal Lorne (Miyowa, Gojob…), ce management compte bien quelques têtes connues de l’écosystème local comme Bertrand Bigay et Patrick Siri de P.Factory, mais beaucoup de nouveaux venus : Marc Schillaci (Oxatis), Olivier Mathiot (Priceminister), Valérie Segretain (Customer Labs), Lionel Manassian (Thecamp) Laurent Baly (Satt sud-est) ou encore Olivier Oullier (Emotiv). Ensemble, ils revendiquent pas moins de 1,78 milliard d’euros de chiffre d’affaires à travers 39 entreprises, 2.170 emplois et 290 millions d’euros de fonds levés.

« Ce territoire a les moyens de faire naître une licorne », résumait Olivier Mathiot, soit une startup de plus de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Pour y parvenir, le collectif va agiter ses réseaux (France Digitale, The Galion, Simplon, Business France…) mais surtout nombre d’investisseurs d’envergure tels que Partech Venturtes, Alven Capital, Breega… Dès le 7 juillet, un « road show » en conduira une quinzaine vers la capitale phocéenne, comme amorce du programme en construction Boost Your Territoire. La nouvelle French Tech veut également encourager la création d’une école du type Ecole 42 de Xavier Niel pour faire monter l’emploi local en compétences informatiques.

Il sera également question de doper l’internationalisation des startups en rapprochant plusieurs réseaux à l’étranger tels que les French Tech de San Francisco et de New York, XL Africa, TechCrunch ou French Founders. Enfin, localement, la nouvelle équipe compte « faire du territoire, le premier client des jeunes pousses et son laboratoire ». Un événement orienté business se tiendra chaque année et des coopérations entre startup et grands groupes seront encouragées notamment pour accompagner leur digitalisation. Une main a été tendue à l’association Medinisoft qui a dirigé le label depuis sa création. Lors de sa conférence de presse lundi dernier, elle a décliné l’offre et maintenu son programme d’actions. Les « Save the date » vont faire déborder l’agenda des startups…

Paul Molga

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