Aujourd’hui, à partir de 14 heures, le tribunal de commerce de Marseille doit examiner une nouvelle fois les trois offres de reprise de la SNCM.
Aussi différents soient-ils, les candidats Baja Ferries, Med Partners et Groupe Rocca ont plusieurs points communs : Faiblesse des offres financières, vente d’une partie de la flotte, dénonciation immédiate de la délégation de service public et maintien de clauses suspensives.
Leurs offres, conditionnées à l’accord de la Commission européenne validant la discontinuité de l’entreprise ou encore à l’adhésion préalable des personnels, s’en trouvent de fait fragilisées. Les juges seront également privés de la position de Bruxelles, l’Etat ayant interrogé tardivement la Commission européenne, le 15 avril.
Autre motif d’inquiétude pour les 1520 salariés de la compagnie maritime : le refus de l’actionnaire Transdev de financer immédiatement un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE).
Devant de telles incertitudes, le tribunal pourrait demander à ce que les candidats revoient une troisième fois leur copie ou plus radicalement les rejeter.
Cette situation pour le moins complexe pourrait encore durer, l’entreprise disposant de près de 35 M€ de trésorerie.
NBDC
nbdc