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Lili Pompon fait carton plein


Rédigé le Vendredi 4 Novembre 2016 par oolive




La vente au détail d’accessoires et de bijoux fantaisie à des prix de gros en zone industrielle rencontre son public. Eric Pierre fondateur du site internet zazapapillon.com est en l’illustration.

C’est par un pur hasard qu’Eric Pierre est devenu grossiste en accessoire de mode. Rien ne prédestinait cet entrepreneur, passé par d’étonnantes aventures professionnelles - il a notamment été propriétaire d’un ranch au Vénézuela et éditeur d’annuaire - à se lancer dans la mode.  « Je n’y connais pas grand chose, j’ai un goût moyen donc en général quand ça me plait ça plait aux autres ». Depuis 2008, il vend sur son site zazapapillon.fr, des lunettes, parfums, bijoux, sacs et divers accessoires de mode. Avec succès, en moyenne 80 000 pièces sont écoulées par mois pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 2 millions d’euros.  Ce qui ne l’a pas empêché d’ouvrir une boutique au détail à Château Gombert, Lili Pompon. Avec une caractéristique,  2 à 3 nouvelles collections entrent tous les jours en boutique. Grace à 150 fabricants différents, fabricants thaïlandais, italiens, chinois etc. « On en achète en petite quantité, deux à trois douzaines à la couleur. Nous avons peu beaucoup d’invendus donc le stock est facile à gérer ».  S’il y a peu de concurrence sur internet avec un prix moyen de la pièce à 3 euros, la conjoncture est morose. D’où cette diversification vers la vente au détail à des prix de gros. "Notre bâtiment  comporte 1200 mètres carrés sur le technopole, ce n’est pas un emplacement forcément facile à trouver, mais dès le lancement le 18 août, ça a très bien fonctionné. Déjà 2000 personnes sont venues sur le site. 95 % d’entre elles repartent avec un achat d’environ 20 euros HT". Eric Pierre table sur un chiffre d’affaires échelonné entre 500 000 et un million d’euros cette année. Il réfléchit même à un modèle franchisable. « Le concept de la vente au détail dans un local en zone industrielle profitant de loyers bas peut faire des émules ».

Fabienne Berthet

 

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