Localizz, l’argument local

Avec une centaine de producteurs régionaux et une quarantaine de points relais, Localizz jeune start up domiciliée à Aix-en-Provence vient de réussir son financement participatif de 30 000€ assuré par Provence Booster.

L’idée fondatrice de Localizz, start up aixoise ? Rendre plus accessible le réseau des Association pour le maintien de l’agriculture Paysanne (AMAP) tout en restant sur ses valeurs fondamentales, la mise en avant des produits locaux et la sauvegarde d’une activité agricole sur le territoire. Le mode de fonctionnement est simple. Chacun sans adhésion peut choisir son panier composé des produits souhaités, fruits et légumes, viandes et volailles, fromages, de l’épicerie, objets artisanaux. La start up créée par Eric Fihey et Olivier Da-Rold regroupe une centaine de producteurs et un réseau de 40 points relais, tous équipés d’une banque froide ce qui permet de différer le retrait pour les clients. « C’est le consommateur qui choisit le lieu et le moment du retrait » explique Eric Fihey. La sélection Localizz repose sur un cahier des charges pour garantir la qualité des produits, label bio ou méthodes d’agriculture raisonnée. Le marché des particuliers qui porte sur 200 clients par semaine ne cesse de croître mais en parallèle Localizz s’est aussi orientée vers la restauration collective. Elle vient de remporter un appel d’offres de la Ville d’Aix-en-Provence pour la fourniture de fruits et légumes aux cantines scolaires et travaille aussi à l’approvisionnement de restaurants régionaux, de grandes tables aux petits bistrots. Le dernier segment porte sur les colis notamment pour les fêtes à destination des comités d’entreprises. « Cette année, Localizz a enregistré 400 000 euros de chiffre d’affaires, selon notre plan de développement  nous devrions atteindre 600 000 euros l’année prochaine. Le financement participatif opéré sur la plate forme Provence Booster de 30 000 euros qui vient d’être bouclé, va nous permettre d’étendre et de développer le réseau et d’agrandir la structure ».

Fabienne Berthet