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Métropole : un marché immobilier toujours dynamique


Rédigé le Lundi 20 Janvier 2020 par fberthet




Année porteuse pour le marché de l’immobilier ancien sur le territoire métropolitain. Pour 2020, une raréfaction de l’offre pourrait ralentir l’activité. Les professionnels militent pour un plan de mobilité cohérent facilitant l’accessibilité dans de nombreux secteurs dont l’hyper centre marseillais.

La bonne santé du marché de l’immobilier, retrouvée en 2017, se maintient sur le territoire de la Métropole Aix Marseille. Sur l’année 2019, 40 000 ventes ont été enregistrées ce qui représente une augmentation de 5,5 %. Si en volume, les transactions sont à la hausse, les prix restent relativement stables. « A Marseille, ils affichent une hausse de 1% » note Didier Bertrand, président de la FNAIM Aix Marseille Provence, avec des variations selon les secteurs. Les 6, 7, 8 èmes arrondissements montrent des prix en hausse sur certains biens toujours recherchés telles les maisons au Roucas Blanc, les lofts à Vauban, en revanche, certains secteurs comme le 3 ème arrondissent subissent des baisses sévères. « Autour de la Belle de Mai, un quartier que l’on disait en devenir, les prix au mètre carré se sont effondrés, ne dépassant pas les 1000 euros, pour des biens en bon état et chutant parfois à 500 euros ». Les disparités restent notables au sein du département avec un prix au mètre carré qui s’échelonne de 2110 euros à Arles, à 2410 euros à Aubagne, 2426 euros pour Marseille allant jusqu’à 4087 euros à Aix en Provence. A noter que deux tiers des ventes portent sur des résidences principales et la forte hausse de l’investissement locatif qui porte 20 % du marché pour 5 % il y a 3 ans. Une tendance boostée par des taux d’intérêt toujours très bas qui séduit toutes les catégories socio-professionnelles. « Il revient moins cher d’acheter que de louer que le territoire » analyse Didier Bertrand. Autre nouveauté, les porteurs de projet s’avèrent également en quête d’immeubles entiers d’une valeur de 300 000 à un million d’euros. Autre constat, le nombre de primo-accédants acquéreurs est de nouveau sensible surtout pour des studios, deux et trois pièces, pour des biens dont la valeur s’élève entre 150 000 et 250 000 euros. A l’encontre des idées reçues, 70 % de la clientèle est marseillaise, 15 % départementale, 4 % régionale et 15 % issue du reste de la France. A terme, les professionnels s’inquiètent d’une raréfaction de l’offre sur certains secteurs. « Les déplacements sont compliqués, ce qui freine l’accès à certains quartiers notamment ceux de l’hyper centre. Avec une politique de mobilité cohérente, les prix de l’immobilier devraient s’aligner sur ceux enregistrés dans les grandes métropoles comme Bordeaux, Lyon etc.  », analyse François Guis, vice-Président de la FNAIM. Autre point noir, « les banques commencent à réclamer un apport pour chaque transaction, ce qui qui risque de bloquer le marché » note également la FNAIM.

FB

Photo : Didier Bertrand, président de la FNAIM Aix Marseille Provence analyse la tenue du marché de l’immobilier ancien.

 

 

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