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Installée pour la première fois en France, à Marseille, et souhaitant résolument se démarquer d’une biennale de création contemporaine classique, Manifesta 13 (dont la précédente édition s’était tenue à Palerme en 2018) affiche haut et fort son parti pris de tisser des liens avec les habitants.
Très impactée par la crise du Covid-19 qui l’a empêchée de démarrer en juin dernier comme prévu, cette manifestation, créée à Rotterdam en 1996 par Hedwig Fijen, propose désormais au public trois programmes connectés entre eux dont le principal, « Traits d’union.s », est à voir au fil des 90 jours dans les musées de Marseille, et au travers de plusieurs événements.
Fermé pendant cinq ans et rouvert l’an dernier, le musée Grobet-Labadié accueille la première exposition, « La Maison », avec notamment des photos signées de l’artiste marseillaise Martine Derain qui interpellent sur le problème du logement. Suivront dans d’autres musées et divers lieux culturels, cinq thématiques : Le Refuge, L’Hospice, Le Port, Le Parc et l’Ecole.
En même temps, « Le Tiers Programme » (ouvert depuis l’an dernier, au Tiers QG, rue Bernard du Bois) poursuit sa présentation des « Archives Invisibles », initiative de médiation permettant de mieux comprendre le vécu, la synergie et la résilience des habitants ; alors que « Les Parallèles du Sud » (85 projets d’artistes de Provence-Alpes Côte d’Azur, soutenus par la Région) seront inaugurés progressivement de Marseille jusqu’à… Monaco.
Construite en étroite collaboration avec les villes, musées, de multiples partenaires mais aussi avec les citoyens, cette 13e édition de Manifesta qui précède celle de Pristina (2022), a fait l’objet d’une étude urbaine préalable (« Le Grand Puzzle »). Puis, pendant 7 mois, 500 Marseillais ont participé, via 22 ateliers, à de nombreux échanges avec « Le Tour de Tous les Possibles ». Ce projet participatif novateur pourrait suggérer la mise en place d’une convention citoyenne permanente de 101 Marseillais, tirés au sort et représentatifs de la population, susceptibles de prendre part au Conseil Municipal…
Dotée d’un budget de près de 6 M€, Manifesta 13, malgré les conditions actuelles compliquées, espère ouvrir des pistes vers de nouveaux modèles démocratiques et collaboratifs.
Très impactée par la crise du Covid-19 qui l’a empêchée de démarrer en juin dernier comme prévu, cette manifestation, créée à Rotterdam en 1996 par Hedwig Fijen, propose désormais au public trois programmes connectés entre eux dont le principal, « Traits d’union.s », est à voir au fil des 90 jours dans les musées de Marseille, et au travers de plusieurs événements.
Fermé pendant cinq ans et rouvert l’an dernier, le musée Grobet-Labadié accueille la première exposition, « La Maison », avec notamment des photos signées de l’artiste marseillaise Martine Derain qui interpellent sur le problème du logement. Suivront dans d’autres musées et divers lieux culturels, cinq thématiques : Le Refuge, L’Hospice, Le Port, Le Parc et l’Ecole.
En même temps, « Le Tiers Programme » (ouvert depuis l’an dernier, au Tiers QG, rue Bernard du Bois) poursuit sa présentation des « Archives Invisibles », initiative de médiation permettant de mieux comprendre le vécu, la synergie et la résilience des habitants ; alors que « Les Parallèles du Sud » (85 projets d’artistes de Provence-Alpes Côte d’Azur, soutenus par la Région) seront inaugurés progressivement de Marseille jusqu’à… Monaco.
Construite en étroite collaboration avec les villes, musées, de multiples partenaires mais aussi avec les citoyens, cette 13e édition de Manifesta qui précède celle de Pristina (2022), a fait l’objet d’une étude urbaine préalable (« Le Grand Puzzle »). Puis, pendant 7 mois, 500 Marseillais ont participé, via 22 ateliers, à de nombreux échanges avec « Le Tour de Tous les Possibles ». Ce projet participatif novateur pourrait suggérer la mise en place d’une convention citoyenne permanente de 101 Marseillais, tirés au sort et représentatifs de la population, susceptibles de prendre part au Conseil Municipal…
Dotée d’un budget de près de 6 M€, Manifesta 13, malgré les conditions actuelles compliquées, espère ouvrir des pistes vers de nouveaux modèles démocratiques et collaboratifs.