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Michel Edouard Leclerc, invité de marque du Club 100 de l’UPE 13


Rédigé le Lundi 29 Avril 2019 par fberthet




Le patron préféré des français, Michel Edouard Leclerc a été à la rencontre des adhérents du Club 100 de l’UPE 13 le 26 avril dernier à l’Intercontinental à Marseille.

Le Club 100 de l’UPE 13 a frappé fort le vendredi 26 avril. Le réseau destiné aux adhérents de l’organisation patronale a accueilli un patron atypique. Michel Edouard Leclerc, président des centres ELeclerc, leader de la grande distribution réunit 681centres (dont 541 franchisés), 127 000 collaborateurs et enregistre un chiffre d’affaires de 37 milliards d’euros (hors carburant). Il s’est livré à l’exercice d’une rencontre animée par le journaliste Thierry Debaille, sur le thème « Provocateur, Franc-tireur ou entrepreneur de génie ». L’occasion de présenter les grandes étapes de la carrière de ce militant du pouvoir d’achat des français et des prix cassés et artisan de la libéralisation des prix du carburant. Engagé dans la fin des monopoles de la parapharmacie, des bijoux, des voyages, de la librairie, il a aussi été le premier à souhaiter bannir les sacs plastique de ses hypermarchés dans les années 80. Fort d’un modèle social de la distribution, « acheter le moins cher possible pour revendre le moins cher possible », MEL patron préféré des français, s’avère attentif aux mouvements sociétaux, et n’hésite pas à s’opposer aux pouvoirs publics. Dernière bataille en date, celle concernant la loi alimentation rentrée en vigueur en février dernier dont il est un fervent détracteur en raison de son impact sur les prix de centaines de produits. « L’histoire de nos relations avec les pouvoirs publics est faite de nombreux conflits » reconnait-il volontiers. Visionnaire, conscient de l’impact du digital, Michel Edouard Leclerc a choisi d’investir dans des hyper multicanaux, de développer des drive et de repenser la chaine logistique pour la livraison à domicile. Les 16 coopératives Leclerc ont investi 16 milliards d’euros dans une réorganisation de la distribution. L’entrepreneur, 2 ème distributeur de bio en France, entend rester attentif sur la tenue des prix de ce type de produit dans un pays où le salaire médian s’élève à 1700 euros par mois. Autre enjeu, repartir à la conquête de nouveaux marchés, celui de l’électricité par exemple, « même sans en connaitre forcément les règles du jeu ». MEL estime que la force de Leclerc tient à la transparence de ses erreurs « On s’est trompé 8 fois sur 10 sans le dissimuler. C’est la part de risque de l’entrepreneur ». La clé du succès ? « Savoir se différencier et offrir une promesse commerciale simple et forte »

FB

Photo : Michel Edouard Leclerc, invité du Club 100 de l’UPE 13

 

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