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Conceptrice et fabricante de machines de tri optique de déchets qu’elle exporte dans 40 pays, la PME de Pertuis s’est dotée d’un démonstrateur de tri de métaux. Mais ses ambitions à l’horizon 2025 vont bien au-delà…
Après une première extension en 2017 pour son Centre de Tests et de Formation qui a accueilli près de 350 démonstrations, Pellenc ST en a inauguré une 2ème de 350 m2 le 14 mars sur son siège de Pertuis. L’investissement d’1 million d’euros reflète ses nouvelles avancées en matière d’équipements de tri optique de déchets. Ce démonstrateur industriel réunit trois machines dédiées au tri des métaux, des véhicules hors d’usage et des déchets électroniques. Il dessine une partie du futur de l’entreprise, l’une d’entre elles n’étant pas encore commercialisée. Le président de Pellenc ST voit cet avenir en forte croissance, après un exercice 2018 conclu sur une progression de 30% et un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros pour 160 salariés. « Nous voulons doubler dans les quatre ans notre chiffre d’affaires, annonce Jean Hénin, convaincu que l’essor de l’économie circulaire exige des solutions technologiques robustes et des services de haut niveau que Pellenc ST peut apporter à ses clients. Nous avons déjà multiplié par deux notre activité de service, nous ambitionnons de la multiplier par quatre grâce au développement de machines de plus en plus intelligentes et connectées qui faciliteront le fonctionnement des centres de tri ». Une équipe de la PME supervise déjà à distance depuis Pertuis trois sites connectés, un autre en Allemagne va en bénéficier très prochainement.
Rayonnement à l’exportation
Dans les trois ans, Jean Hénin programme d’autres investissements, de l’ordre d’une dizaine de millions d’euros au global. Une partie aidera à édifier 2 000 m2 supplémentaires afin d’accroître la place accordée à la production. « C’est le cœur de notre métier » assure-t-il. L’innovation en reste le moteur, comme l’a rappelé lors de l’inauguration, le fondateur de l’entreprise, Roger Pellenc. « Notre idée est de parvenir un jour à trier directement les ordures brutes sans passer par le cap de la collective sélective puisque le tri opéré par les particuliers est toujours source d’erreurs qui obligent à retraiter les flux ». L’export continuera aussi à tirer l’activité. Il représente 70% du chiffre d’affaires. « Outre la France, nous rayonnons à partir de six territoires à l’étranger, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Japon et Etats-Unis où nous ouvrirons en juin un nouveau centre applicatif » indique Jean Hénin.
Jean-Christophe Barla
jcbarla