Portes ouvertes aux Etats-Unis pour la high tech régionale !

Le partenariat entre French Tech Hub et l'ARII Paca défriche un nouvel accès au marché américain pour les entreprises innovantes.

Optique-Photonique, Biotechnologies, TIC, Energie : voilà les domaines privilégiés par le partenariat conclu entre l'Agence Régionale pour l'Innovation et l'Internationalisation des Entreprises (ARII Paca) et French Tech Hub afin d'accélérer le développement de start-up et PME régionales aux Etats-Unis. "Notre région est particulièrement bien positionnée dans ces secteurs" souligne Danielle Ducreux, responsable du pôle International "compétences et talents" de l'ARII. Pour Valérie Zeller, directrice Business Development de French Tech Hub, "Avec leurs innovations, des sociétés de la région apportent de réelles solutions. Nous allons leur apporter un appui personnalisé et un réseau d'experts pour faciliter leur pénétration du marché américain et les y ancrer durablement". Depuis 2012, French Tech Hub USA s'est investie auprès de 130 entreprises. Pour identifier les plus prometteuses, l'ARII Paca travaillera étroitement avec les pôles de compétitivité, les Prides et autres réseaux locaux. Pour Katia Mirochnitchenko, directrice générale d'Optitec, certains membres du pôle s'y intéressent déjà, à l'image de First Light Imaging. "Nos adhérents travaillent à 55% à l'export" confie-t-elle, convaincue de n'avoir aucune difficulté à en repérer rapidement d'autres. Depuis 2005, Optitec a permis la création de 90 start-up avec un taux de survie à dix ans de 82%. Présent le 4 novembre à Aix sur Optitec Event pour discuter des technologies de rupture dans la photonique, Stephen G.Anderson, responsable stratégie Industrie et Marchés de la société internationale d'optique et photonique SPIE, a souligné les enjeux d'innovation à relever tant les composants photoniques touchent à tous les domaines (ville intelligente, énergie, médical...) : "Dans la fabrication additive (impression 3D), par exemple, les solutions seront dans cinq ans 50% moins chères et 400 fois plus rapides qu'aujourd'hui".

Jean-christophe Barla

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