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Stéphane Bern raconte Marseille


Rédigé le Vendredi 30 Novembre 2018 par nbdc




Devant plus de 300 chefs d’entreprises médusés, le célèbre journaliste, commentateur de l’actualité des têtes couronnées Stéphane Bern, a livré quelques secrets de l’histoire de Marseille. Invité de la soirée prestigieuse du Club 100, le 23 novembre à l’Intercontinental Hôtel Dieu, il est revenu également sur son engagement pour la préservation des bâtiments historiques de l’Hexagone avec son initiative de loterie du patrimoine.

Passionné d’histoire depuis son adolescence, Stéphane Bern, a livré, aux chefs d’entreprises adhérents du Club 100 de l’UPE13, un cortège d’anecdotes jalonnant son parcours professionnel.

Il a évoqué, avec humour, ses nombreuses rencontres avec les grands de ce monde et notamment les têtes couronnées dont il couvre l’actualité depuis de nombreuses années. Sa popularité remonte à 1997, année de la disparition tragique de la princesse Diana. « Ce fut un choc émotionnel. J’ai appris sa disparition à deux heures du matin. J’ai commenté ses obsèques devant 6 millions de téléspectateurs », raconte l’animateur devant les grands patrons (Daher, Total, CMA CGM, CEPAC...).

Sa première émission « Sagas », marquera le début d’une longue série de reportages consacrés aux stars et aux monarques. Avec « Secrets d’Histoire », il réconcilie les français avec l’histoire. « Les pierres parlent, l’histoire nous appartient.  La culture nous entoure mais nous ne la voyons pas toujours », raconte Stéphane Bern.

Il a également rappelé aux chefs d’entreprise à quel point le patrimoine pouvait générer de la richesse. « Le tourisme patrimonial génère 60 mds € par an soit 3% du PIB et on traite ça à la légère ! Un euro investi dans le patrimoine en rapporte 20. Cela rapporte au territoire et renforce le sentiment de fierté. Les Chinois vont-ils continuer à visiter la France si notre patrimoine est en mauvais état ? », interpelle le journaliste.

Il est revenu sur la genèse de la loterie du patrimoine, son initiative destinée à préserver les monuments français, et sur la mauvaise surprise réservée par Bercy.  « Je n’imaginais pas que l’Etat ponctionnerait 1,04 € par ticket de 15€ ! », raconte-t-il. Engagé au sein de la Fondation du Patrimoine, Stéphane Bern est parvenu à réunir 52 M€ quand au même moment l’Etat  « alloue 320 M€ par an à l’entretien des monuments historiques ».

Très en verve, il a conté les fondements de la création de la Cité phocéenne puis souligné à quel point cette ville rebelle a prospéré grâce au négoce tout en rappelant à l’assistance que ce n’est pas la sardine qui a bouché le port de Marseille mais bel et bien la frégate Sartine. Il a également évoqué les figures du grand banditisme local depuis les années 30. « Marseille, c’est avant tout un esprit indiscipliné et frondeur ! », s’est plu à souligner.

N.B.C

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