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La diffusion de contenus sur le web ? Un sujet qui n’a pas fini de faire couler de l’encre. C’est sur ce créneau porteur que surfe la jeune start up marseillaise Copywatch.
L’idée de Copywatch, start up marseillaise en plein développement ? Signaler aux sociétés d’hébergement sur le web, la présence de contenus illicites, films, séries, livres et réguler ainsi les téléchargements illégaux pour le compte de ses clients. « La difficulté consiste à intervenir dans le monde entier en fonction de réglementations variables, développe Guillaume Clément ». En France, par exemple, il s’agit de la loi pour la Confiance en l’Etat Numérique (LCEN). Copywatch intervient pour le compte de producteurs, distributeurs essentiellement français, qui achètent les droits de distribution et souhaitent supprimer les copies non autorisées. « Aujourd’hui l’offre physique DVD, Blu ray ne cesse de péricliter, de chaque année de 10 % environ, au profit d’une offre dématérialisée telle que VOD » analyse Guillaume Clément. Autre mission confiée à la start up, la suppression des résultats qui dirigent vers les hébergeurs illicites sur les moteurs de recherche. Le fondateur de Copywatch, ancien administrateur réseaux, digital native, ne milite pas pour autant pour une surveillance de l’internaute. " Je suis pour une offre légale accessible à tous à un prix correct. C’est le meilleur moyen de faire disparaître le piratage. Celui-ci prend des formes variées. Certaines plates-formes sont tellement réalistes que l'on a l'impression d'accéder à une offre licite ". Copywatch intervient ainsi, sur le même principe pour des films, séries mais aussi des livres. Cela a été le cas pour Soumission de Michel Houellebecq. Guillaume Clément est cependant conscient de l’ampleur de la tâche, « Je suis tout seul et je m’adresse à des géants, tels que la Warner, Gaumont ». Netangels accompagne dans son développement la start up hébergée par Marseille Innovation. Guillaume Clément, en recherche de financement auprès de la BPI, compte à court terme sur sa présence à Deauville lors du Congrès national du cinéma français, pour faire bouger les choses.
Fabienne Berthet
oolive