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En complément de l’offre de soins classique, mes docteurs.com proposent une plate-forme de téléconseils pour faciliter le dialogue entre médecins et patients.
Après avoir vendu monshowroom.com au groupe Casino, Séverine Grégoire, Chloé Ramade et Nicolas Orofino, l’équipe fondatrice de la structure cassidaine est repartie en campagne. Elle vient de lancer mesdocteurs.com une plate forme de téléconseils conçue autour d’une promesse simple: permettre aux utilisateurs de poser anonymement une question à un médecin ou de dialoguer en direct avec lui via sa plateforme web et son application mobile. Les résultats sont prometteurs. « Plus de 1 000 questions ont été traitées par plus de 60 médecins partenaires après une phase de beta test » évoque Séverine Grégoire. 4 disciplines émergent, la pédiatrie, la psychiatrie, l’ORL et la gynécologie. « La relation avec le médecin évolue, les patients ont souvent tendance à s’auto-diagnostiquer et à s’auto-médiquer. En France, la recherche Google est le premier réflexe lorsqu’apparaissent les symptômes d’une maladie. Aujourd’hui, 4 internautes sur 5 consultent des sites de santé ». Il s’agit de se positionner comme un complément de l’offre de soins. Tout en sachant qu’une téléconsultation revient moins cher qu’une consultation classique. Avec une facturation actuelle à la question dont le prix dépend de la formule souhaitée et du délai de réponse, Mes docteurs.com réfléchissent à une formule d’abonnement. « Les pays du Nord comme le Danemark sont novateurs en la matière, où ce système a été initié par le gouvernement » reprend Séverine Grégoire.
Lors de son premier tour de table, la start-up a levé 1.2 millions d’euros auprès d’Omnes Capital, de Partech Ventures et d’un business angel issu du monde de l’assurance. Des moyens qui devraient lui permettre de financer son développement. Au programme, le renforcement des équipes le lancement d’une offre B2B, auprès des compagnies d’assurance et des mutuelles est également programmé tout comme la mise en ligne d’un Chat visio/audio. Autre enjeu, le déploiement de l’application sous Androïd et l’obtention des différents agréments pour être en mesure de proposer aux utilisateurs un service de téléconsultation dans les prochains mois.
Fabienne Berthet
oolive