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Une business woman qui mise sur la relation humaine


Rédigé le Jeudi 23 Mars 2017 par oolive




Valérie Cano a fait du chemin depuis l’ouverture de son premier salon de coiffure à 23 ans à Saint-Barnabé. Depuis, elle a essaimé dans la cité et en compte 6 qui, aujourd’hui, regroupent 30 collaborateurs.

Avec 6 salons de coiffure, ouverts à Marseille, Valérie Cano a su, en 25 ans d’activité, rayonner dans la ville. De Saint-Barnabé, à Allauch, en passant par Endoume, le boulevard Baille, jusqu’aux Docks, elle entend prodiguer un service de qualité tout en conservant une approche humaine. « C’est un métier de contact. La notion de proximité est inhérente à notre profession. Un coiffeur doit savoir, écouter, comprendre et traduire les besoins de sa clientèle ». Sous le pavillon Jean-Claude Biguine depuis 23 ans, la chef d’entreprise franchisée mais indépendante promeut ainsi sa vision de la coiffure. « C’est une franchise qui me correspond et permet d’intervenir dans un cadre simple, épuré, qui reste ouvert à l’initiative » développe Valérie Cano.  Le métier n’est pas épargné par la crise. « L’offre en matière de coiffure ne cesse de se multiplier ». Avec un pouvoir d’achat qui s’est réduit, la fréquence des visites tend à ralentir. Un constat qui n’empêche pas Valérie Cano d’aller de l’avant.  « Nous gardons des méthodes artisanales tout en étant au fait des dernières tendances. Notre positionnement nous permet de proposer un brushing à partir de 16 euros. La vente de produits de coiffure est un plus qui représente environ 20 % de notre activité » reprend la chef d’entreprise. Dans les salons, la technique est devenue très importante. D’où une formation régulière des coiffeurs. « Lissage brésilien, couleurs atypiques, aujourd’hui avec les réseaux sociaux, nos clients franchissent la porte avec une idée et des images en tête. Le pouvoir d’internet est passé par là. Il fait pouvoir les satisfaire ». Valérie Cano a d’ailleurs passé le cap et s’est positionnée sur Instagram où elle fidélise sa clientèle, qui représente quelques 12 000 personnes par an tous salons confondus. Après une période de fort développement, Valérie Cano qui gère une trentaine de collaborateurs stabilise son chiffre d’affaires et mais continue à envisager de nouvelles ouvertures de salon dans les années à venir.

Fabienne Berthet

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