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L’hôpital Privé de Provence va tester la livraison de sang par drone


Rédigé le Vendredi 3 Décembre 2021 par Marie-Odile Helme


Grâce à une convention signée entre l’Hôpital Privé de Provence (HPP) et Lifelines, opérateur aixois spécialisé dans la logistique santé automatisée, soutenu par le pôle de compétitivité Eurobiomed, l’HPP expérimentera en 2022 le transport de prélèvements et poches de sang par drone.


©DR
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Courant 2022, l’Hôpital Privé de Provence (Aix-en-Provence) prévoit un vol test « in situ » qui fera appel à un drone-avion eVTOL du constructeur néerlandais Avy. Objectif ? Privilégier à l’horizon 2025 ce type de transport, jugé plus rapide, économique, écologique et fiable comme liaison régulière pour les prélèvements et poches de sang. En effet, l’HPP et le centre aixois de l’Etablissement français du sang (EFS) sont séparés par 13 kilomètres de routes souvent encombrées.
Premier test de ce genre effectué Provence-Alpes-Côte d’Azur, mis en place grâce au soutien du pôle de compétitivité SAFE et de la Région, il permettra notamment de valider les couloirs aériens avec les instances de sécurité et hospitalières, d’expérimenter la procédure d’atterrissage, les contrôles de wifi, etc.  Pouvant transporter une charge utile allant jusqu’à 4 kg et voler à une vitesse moyenne de 100 km/h, ces drones mettront, à terme, une dizaine de minutes pour parcourir la distance entre l’HPP et l’EFS. Dotés de cinq moteurs, ils seront à la fois zéro carbone, zéro CO2 et auront une consommation quasi nulle.
« Cette initiative entre dans le cadre de l’amélioration continue des soins à nos patients. Elle permettra dès que la réglementation l’autorisera, de transporter des colis géolocalisés et connectés en temps réel avec une garantie de traçabilité parfaite », ont expliqué le Dr Jean Lacoste et Sophie Laussel, respectivement Pdg et Dg de l’HPP.
Pour sa part, Marc Pavageau, président-fondateur (février 2019) de Lifelines, PME d’une quinzaine de personnes basée à la Pépinière d’entreprises innovante de Meyreuil, souligne que « d’ici une dizaine d’années, ce type de transport vise à devenir le standard européen du transport de sang, de poches de chimiothérapie et d’organes, avec des liaisons fixes entre centre hospitalier privé et public, pouvant aller au-delà de 100 km »
 




Marie-Odile Helme




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