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La SATT Sud-Est est entrée au capital de la start-up Vertidiag


Rédigé le Mercredi 14 Octobre 2020 par Marie-Odile Helme


Chargée de développer la compétitivité des entreprises innovantes issues de la recherche publique en Provence-Alpes Côte d’Azur et Corse, la SATT Sud-Est vient de concéder une licence d’exploitation sur un brevet en copropriété à Vertidiag. Elle est également entrée au capital de la start-up marseillaise.


Une partie de l'équipe de Vertidiag en janvier 2020©Weréso Marseille
Une partie de l'équipe de Vertidiag en janvier 2020©Weréso Marseille
Développer un médicament utilisant une molécule issue du venin d’abeille pour lutter contre les vertiges liés à un problème d’oreille interne, tel est l’objectif de la start-up, Vertidiag.
Co-créée à Marseille par le Dr Christian Chabbert, chargé de recherche au CNRS et le Dr Brahim  Tighilet, maitre de conférences à Aix-Marseille Université (tous deux chercheurs au Laboratoire de neurosciences sensorielles et cognitives), ainsi que par Nicolas Chanut, son Pdg, et Michel Kaczorek, conseiller stratégique, Vertidiag veut, avec cette molécule, « cibler directement la source du problème ».
Quand on sait qu’entre l’Europe et les USA, 155 millions de personnes ont un système vestibulaire dysfonctionnel et que 14 millions d’entre elles consultent chaque année, sans traitement véritablement efficace (en France, les vertiges font l’objet de 300 000 consultations par semaine,  représentant  à elles seules 5% des consultations aux urgences hospitalières), on se rend compte des gigantesques enjeux.
Issue de la recherche publique, Vertidiag est accompagnée par l’incubateur Impulse qui lui a consenti une avance remboursable de 30  000 à 35 000 €, Bpifrance qui lui a octroyé une bourse French Tech Emergence de 90 000€  et la SATT Sud Est. Cette dernière, après lui avoir  concédé une licence d’exploitation sur un brevet en copropriété d’AMU et du CNRS, est entrée au capital à hauteur de 10%.
A noter : la jeune start-up, en quête d’investisseurs, devrait lancer prochainement une  levée de fonds. Elle recherche 4 M€… « En une ou plusieurs fois », précise Nicolas Chanut.
 




Marie-Odile Helme




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