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La fondation de Marseille cultive l'impact social


Rédigé le Vendredi 11 Décembre 2020 par Fabienne Berthet


La Fondation de Marseille, un projet d’entrepreneurs pensé pour les entrepreneurs, mise sur une culture de l’impact et un retour social sur investissement pour favoriser l’accès à l’éducation et à l’emploi et éradiquer le mal logement. Fabrice Necas, Président et Co-fondateur de la fondation Marseille, présent pour le live du Grand Bain de la French Tech Aix Marseille revient sur la première année d’existence


Fondée par 4 entrepreneurs avertis dans leur domaine et décidés à miser sur l’intérêt général, Fabrice Alimi, Cyril Zimmermann, Fabrice Necas et Christophe Baralotto, la fondation de Marseille mise sur l’égalité des chances. Elle encourage une culture de l’impact avec un retour social sur investissement. Abritée par la Fondation de France, elle entend promouvoir un outil laïque et neutre afin de créer une caisse de mécénat et redistribuer aux porteurs de projet du territoire. "Nous avons 3 thèmes, la lutte contre le mal logement, l’accès à l’éducation, l’accès à l’emploi". Créée dans un contexte difficile qui a déjà vu deux confinements et une crise sanitaire sans précédent, la fondation a pourtant récolté 200 000 euros de 200 donateurs avec un ticket moyen de 1200 euros. « Il existe une grande hétérogénéité des dons. Tous les types d’entreprises d’horizons divers participent, TPE, PME, ETI, même des particuliers nous rejoignent » note Fabrice Necas. De leur côté, les fondateurs se sont engagés à prendre en charge les frais de gestion, à hauteur de 10 000 euros chacun,  par année, pour que chaque euro donné soit consacré à l’opérationnel d’un projet. Ils ont été 18 à être soutenus, Emmaus Connect, la Banque Alimentaire, le projet Boussole qui a permis de fournir plusieurs dizaines de milliers de paniers repas aux familles qui en éprouvaient le besoin. Ce sont aussi la Dictée pour tous ou encore les Régisseurs sociaux, une association qui apporte des réponses immédiates en personnes en grande précarité. Un panel d’actions qui a du sens dans une ville qui regroupe certains quartiers comme La Belle de Mai parmi les plus pauvres d’Europe. « En tant que fondation, nous voulions nous positionner sur des projets à moyen et long terme avec l’idée d’offrir des perspectives dans une période où il en existe peu ». L’avenir ? Faire perdurer le projet au-delà des personnes et « recruter » des entreprises désireuses de s’engager dans la durée. 




Fabienne Berthet




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