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La gastronomie prend ses aises à Marseille


Rédigé le Jeudi 27 Janvier 2022 par Fabienne Berthet


Du Parpaing Qui Flotte à Bambino, en passant par Gigi et Camas Sutra, un trio d’amoureux des produits choisis et des ambiances chaleureuses renouvelle la gastronomie marseillaise entre le boulevard Chave et la Plaine… Détails !


Le trio fondateur du parpaing qui flotte essaime dans la cité
Le trio fondateur du parpaing qui flotte essaime dans la cité
Crise sanitaire ou pas, nombre de restaurants ouvrent aujourd’hui leurs portes dans la cité phocéenne surfant sur une gastronomie qui ressemble à la ville, pluriculturelle, hors norme, savoureuse. L’équipe aux manettes du Parpaing Qui Flotte, qui a élu domicile en, 2016 à deux pas du Boulevard Chave, - rue Goudard- dans le 5e arrondissement de Marseille en est l’incarnation… Emmené par Farah Belkadi, Jean-Régis Acher et Jeremy Magnan, le lieu entre bar et restaurant, ne désemplit pas. « Nous sommes arrivés au bon moment. Avec un objectif ? Nous faire plaisir et éviter les concessions, par exemple avec un nom improbable, une carte atypique et renouvelée régulièrement " pointe Jean-Régis Acher, ancien menuisier ébéniste qui continue à réaliser le mobilier de ses restaurants. La clientèle hétéroclite et multigénérationnelle ne s'en plaint pasFort de ce succès, le trio reprend en 2019 l’ancienne Tarraillette devenue Bambino, centrée sur la cuisine italienne faite maison, - notons la fermentation de 72 heures des pâtes à pizza et une carte de cocktail pointue -. En 2021, direction le Cours Julien, où le restaurant Gigi s’inscrit, lui aussi, dans une tradition transalpine autour d’antipasti, plats à partager ou non et focaccia goûteuse. La même année, le Camas Sutra, ancienne boucherie repensée, toujours rue Goudard, accueille des chefs en résidence pour quelques semaines. « C’est à chaque fois une question d’opportunité. D’ici quelques mois, nous ouvrirons une boulangerie Rue Saint-Savournin » reprend Jean-Régis Acher. Le point commun ? « Des assiettes généreuses, des plats réconfortants, une sélection de vin enivrante - souvent naturels- et une ambiance joviale ». Quant à la crise actuelle ? « Elle nécessite une nouvelle organisation notamment avec nos équipes. Nous sommes en phase de recrutement permanent » développe Farah Belkadi, chargée de la communication, de la décoration et des relations humaines. Ce sont en effet entre 45 et 50 personnes qui œuvrent à servir quelques 500 couverts quotidiens dans chacun de ces lieux avec un CA resté stable, malgré l’impact du Covid. Une success story qui illustre la montée en puissance de la ville en matière de gastronomie et le rayonnement des quartiers de la Plaine, du Cours Julien, du boulevard Chave. « Le prix des locaux est plus accessible que sur le Vieux-Port. On arrive encore à trouver des opportunités et à maîtriser les prix à la carte tout en restant intransigeant sur la qualité des produits » assure Jean-Régis Acher. Rançon du succès, la clientèle longtemps marseillaise tend à se mêler de nouveaux arrivants et de touristes curieux de ce melting pot très phocéen.  




Fabienne Berthet




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